Et maintenant, qu’allons-nous faire ?
par Alain Escada
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a déclaré : « À partir du moment où une loi a été votée par le Parlement, qu’elle a reçu l’aval du Conseil constitutionnel, il est temps que tout le monde accepte ce choix ».
La réplique, qui claque comme une gifle, nous la laissons à SaintThomas d’Aquin : « Toute loi portée par les hommes n’a raison de loi que dans la mesure où elle découle de la loi naturelle. Si elle dévie en quelque point de la loi naturelle, ce n’est alors plus une loi mais une corruption de la loi. »(Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique I, II, q 95, a 2).
L’Église enseigne encore que « si donc il arrive aux dirigeants d’édicter des lois ou de prendre des mesures contraires à (l’)ordre moral et, par conséquent, à la volonté divine, ces dispositions ne peuvent obliger les consciences (…) Bien plus, en pareil cas, l’autorité cesse d’être elle-même et dégénère en oppression. »
Cette oppression est manifeste.
Cette oppression est manifeste.
Chaque jour qui passe nous apporte son nouveau lot de sales besognes commises par des barbouzes en civil et des policiers, gendarmes et CRS transformés en basse police politique.
Pour leur honneur, pour celui de la France, la vraie, pas celle du pays légal soumis aux forces occultes, il faudra bien tôt ou tard que certains cessent d’exécuter des ordres scandaleux.
À un certain stade, chacun, en son âme et conscience, doit choisir son camp.
Sinon, ce serait considérer que les pires barbaries seraient absoutes parce que pratiquées à la suite de l’ordre d’un chef hiérarchique.
Déjà en 1905, la question s’était posée pour des gendarmes envoyés fracturer à coups de hache les portes d’églises. La situation était à ce point dramatique que des officiers de gendarmerie avaient présenté leur démission. Tandis que d’autres s’étaient déshonorés en faisant feu sur des catholiques, ce qui, au final, fit chuter le gouvernement maçonnique de l’époque.
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