La France enfermée
dans sa logique confiscatoire
Par Nicolas Beytout
Une fois de plus, François Hollande aura manqué à sa parole : contrairement à ce qu’il avait promis, les impôts vont encore augmenter l’an prochain. Plus d’un million de familles françaises vont payer plus, toujours plus. Il fallait s’y attendre d’ailleurs : après avoir pris il y a quelques mois cet engagement de ne plus ajouter l’impôt à l’impôt, le Président de la République avait fait marche arrière, transformant cette promesse ferme en un idéal qu’il serait bien d’atteindre. Tout le monde avait alors compris que de nouvelles hausses se profilaient, puisque l’on sait maintenant que la méthode Hollande, c’est jouer avec les mots, manier la litote et entretenir le flou.
Mais la méthode choisie par François Hollande et Jean-Marc Ayrault est la plus mauvaise qui soit.
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Hervé Gattegno
RMC : Après la baisse du quotient familial, Jean-Marc Ayrault annonce une réforme des retraites dans le même esprit. Que faut-il entendre par là ? Votre parti pris : la politique sociale de François Hollande se résume à des mesures fiscales ! Expliquez-nous cela...
Hervé Gattegno : On touche aux limites du système Hollande. Il a des choix difficiles à faire, à cause de la crise et des déficits accumulés ; au lieu de les expliquer, il brouille les pistes et finit par décider le contraire de ce qu'il avait promis. Pas de hausse d'impôts en 2014 ? La baisse du quotient familial va conduire au résultat inverse. Adoucir la réforme des retraites de Nicolas Sarkozy ? Il va la durcir. Son objectif est le seul acceptable : la sauvegarde de notre protection sociale. Elle passe forcément par un appel explicite à la solidarité des Français. Encore faut-il que le gouvernement s'impose, lui, un devoir de sincérité.
Autrement dit : vous trouvez que la réforme du quotient familial est juste, mais que le gouvernement ne l'assume pas assez ?
C'est mieux que de ne rien faire ! Il n'y avait que deux mauvaises solutions - comme toujours pour réduire un déficit : baisser la dépense ou augmenter les recettes. En l'espèce, moduler les allocations familiales selon les revenus ou les fiscaliser d'une façon ou d'une autre (faire payer plus d'impôts à ceux qui en profitent le plus). Le fait est que la gauche comme la droite choisissent toujours la solution qui n'exige pas d'économie : la recette, c'est les recettes ! On a beaucoup débattu sur la politique familiale ; à l'arrivée, on n'a rien d'autre qu'une mesure fiscale. C'est-à-dire une hausse d'impôts.
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