Ginger et Rosa ou les désastres
de la révolution sexuelle
par Frédérique de Watrigant
Dire publiquement qu’un divorce, une rupture — peu importe le nom qu’on lui donne — n’est pas anodin est depuis longtemps très politiquement incorrect. Il est encore plus inconvenant d’affirmer qu’il détruit non seulement au moins un des adultes abandonné, souvent trompé, humilié dans son être le plus intime mais également les enfants, surtout lorsqu’ils traversent la mue qu’est l’adolescence ; d’autant que les deux événements coïncident régulièrement : la crise de l’adolescence en mettant violemment en cause les parents est un facteur de fragilisation du couple parental.
Ce que le discours public a abandonné, le cinéma, la littérature s’en empare pour notre plus grand bonheur ; c’est le cas de l’excellent film Ginger et Rosa en salle depuis le 29 mai : Ginger et Rosa sont deux ados de 17 ans, anglaises nées en 1945, l’année d’Hirohsima. Amies depuis le berceau, elles partagent tout. Les parents de Rosa ont divorcé, le père de Ginger, Roland est un prof séducteur, libre penseur, anarchiste, objecteur de conscience pendant la guerre et qui trompe sa femme Nathalie avec ses étudiantes, tout en ne levant pas le petit doigt pour l’aider matériellement du fait de ses principes anti bourgeois.
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