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domingo, 26 de agosto de 2012

Tunisie: des incidents étonnants dans un pays que l'on disait à la pointe de la modernité arabe





Les "modérés" d'Ennahda restent étrangement silencieux face aux violences commises par les islamistes radicaux. Décryptage.

Si l'année 2011 a été marquée en Tunisie par la victoire électorale du parti islamiste Ennahda, 2012 semble placé sous le signe des violences salafistes. Débarrassés du joug de la dictature du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali, ces islamistes radicaux sèment depuis près d'un an la terreur dans la Tunisie nouvelle. Sit-in dans les universités, commissariats caillassés, chaînes de télévision assiégées, expositions annulées..., ils dictent leur propre loi au nom de l'atteinte au sacré. Des incidents étonnants dans un pays que l'on disait à la pointe de la modernité arabe. 
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"Les dirigeants d'Ennahda, étant au pouvoir, sont forcés de tenir un discours modéré en public", rappelle-t-il. "Mais en interne, une bonne partie d'entre eux sont d'accord avec les thèses salafistes." Dans cette stratégie, les salafistes seraient chargés de réaliser en sous-main la "sale besogne". "Les salafistes font pression sur la sensibilité musulmane de l'opinion publique tunisienne, afin de créer un rapport de force en faveur d'une islamisation de la société", estime le spécialiste de la mouvance. Cela pourrait expliquer pourquoi, le 1er août dernier, Ennahda a déposé à l'Assemblée nationale constituante un projet de loi... punissant l'atteinte au sacré. 

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