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miércoles, 24 de septiembre de 2014

L’Occident, sortant de sa torpeur, prend tardivement conscience de ce qui est en jeu : sa survie et celle de la civilisation.


L’Occident, s’il refuse de s’incliner devant la barbarie, doit mener une guerre sans merci…


Journaliste et écrivain, i
l a présidé la Bibliothèque de France
et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais

Les djihadistes de l’État islamique ont plus d’un point commun avec les nazis. Comme ceux-ci, porteurs d’un message de haine et de mort, ils disent ce qu’ils feront, et ils font comme ils ont dit. Ne s’en étonnent que ceux qui, depuis des années, ne veulent rien entendre, rien voir et rien savoir.

Jeté à la face du monde par le nommé, ou surnommé, Abou Mohammed al-Adnani, l’appel au meurtre, partout où ils se trouvent, et par tous les moyens, des ressortissants des États-Unis et de la France a été immédiatement suivi d’un sinistre commencement d’exécution. À l’heure où ces lignes sont écrites, la vie du malheureux Hervé Gourdel ne tient plus, littéralement, qu’à un fil (1). Et la prise d’otage perpétrée par des tueurs du gang algérien, jusqu’ici inconnu, des Djounoud al-Khalifa, n’est peut-être que la première de la sanglante série que des criminels rêvent d’inscrire dans le Grand Livre de leur Histoire.

Il ne servirait à rien de chercher à biaiser avec la réalité. Regardons les choses en face. L’armée des fous de Dieu n’a pas de problèmes de recrutement et d’effectifs. Elle trouvera sans nul doute, aussi bien parmi ceux qui rêvent de rejoindre ses rangs au Moyen-Orient que parmi ceux qui en reviennent, des volontaires de la mort – la leur et celle des autres. Le pire est devant nous.

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(1) Il est aux alentours de 17 heures lorsque la nouvelle de la mort de l'otage français Hervé Gourdel se propage. (L'otage français Hervé Gourdel décapité par des djihadistes ...)
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