par Christian Vanneste
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le monde entier a les regards tournés vers un minuscule territoire du Proche-Orient où des guerres jamais vraiment éteintes se rallument périodiquement.
La Palestine, le secteur à l’ouest du Jourdain confié à l’issue de la Grande Guerre par mandat au Royaume-Uni est plus petit que la Belgique et à l’époque était nettement moins peuplé.
Face aux pogroms d’Europe Orientale et à la montée des nationalismes antisémites, le sionisme appelait au retour des Juifs dans leur berceau géographique originel.
La déclaration Balfour a fait droit à cette demande en 1917 en ouvrant la voie à un foyer national juif en Palestine, après la chute de l’Empire Ottoman.
La politique d’extermination menée par les Nazis a fait apparaître la revendication d’un Etat juif en Palestine à la fois comme une nécessité protectrice et comme une réparation.
Beaucoup de rescapés de la Shoah ont donc rejoint à la fin de la seconde guerre mondiale les Sabras autour de Tel Aviv, en Galilée ou dans le Neguev.
Exodus retrace cette épopée de ceux qui quittent l’Europe pour rejoindre les Kibboutz.
Les Arabes voulaient en revanche qu’après le départ des Anglais la totalité du territoire leur revienne.
L’ONU vote néanmoins en 1947 un plan de partage improbable entre deux Etats, l’un arabe et l’autre juif avec trois zones mal reliées entre elles pour chacun des deux peuples.
Dès la proclamation de l’Etat d’Israël, les voisins arabes déclenchent les opérations militaires contre lui.
A la fin de ce premier conflit, le nouvel Etat qui comprenait un tiers de la population s’empare de 80% du territoire, donnant à celui-ci plus de cohérence, mais poussant à l’exil des centaines de milliers de Palestiniens dont beaucoup se réfugient désormais dans des camps.
Depuis, les guerres n’ont pas cessé. Elles ont toutefois changé de visage.
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