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domingo, 10 de marzo de 2013

Sommes-nous encore en démocratie ? Raymond Aron distingue cinq critères pour reconnaître un régime autoritaire.

Sommes-nous encore en démocratie ?


Raymond Aron distingue cinq critères 
pour reconnaître un régime autoritaire.

Le premier est le monopole de l’activité politique par un parti. 

Nous en sommes très proche, le Parti Socialiste détenant aujourd’hui la totalité des leviers de commande du pays. Certes, il y a parfois des « alternances » pendant lesquelles il partage quelques miettes du gâteau avec son meilleur ennemi, l’UMP, mais non seulement ce dernier n’est que « le PS avec retard », mais encore ces deux partis gouvernent avec un très faible pourcentage de suffrages. Pire! Ils se sont organisés pour interdire en pratique à toute autre formation, même représentant près du quart des français, de participer à la vie politique de notre pays.

Le second critère est le rôle de vérité officielle, d’Etat, 
de l’idéologie du parti monopolistique. 

Nous en sommes là aujourd’hui. Bien que gouvernant avec une faible part des voix des citoyens, voix souvent données plus par rejet de leurs adversaires que par adhésion à leurs idées, les socialistes entendent régner sur les esprits. Le régime, via les programmes scolaires, essaye de faire pénétrer de force l’idéologie officielle dès le plus jeune âge, avec la complicité active de professeurs fonctionnarisés. Partout, les moyens publics sont utilisés comme outils de propagande idéologique.

Le troisième critère est la mainmise de l’Etat 
sur les moyens de communication pour propager l’idéologie officielle.

C’est là aussi chose faite, avec plus de 90% des journalistes aux ordres, répandant la bonne parole et procédant consciencieusement au lynchage public des âmes rebelles. Les sondages se suivent et se ressemblent: les français n’accordent plus aucune confiance aux journalistes et se réfugient sur Internet pour se renseigner. Qu’à cela ne tienne: le gouvernement prévoie d’ors et déjà de réguler ce médium qui échappe encore à son contrôle. L’idéologie officielle est également véhiculée par tous les programmes et fictions subventionnés par l’Etat, ceux-ci n’étant plus qu’un catalogue caricatural des clés du bonheur officiel de vivre ensemble grâce aux « minorités » (omniprésentes dans ces fictions), au divorce, à la révolution sexuelle et à l’homosexualité.

Le quatrième critère est la main-mise de l’Etat sur l’économie du pays. 

Et c’est bien ce que le régime socialiste a mis en place. Le secteur public prend des proportions bolcheviques, tandis que la création d’emploi passe désormais uniquement par lui. Les entrepreneurs, son principal concurrent, son forcés à émigrer, sous peine de spoliation, lui abandonnant le champ libre. Les masses sont paupérisées puis clientélisées, dans un réchauffé moderne du panem et circences des romains.

Le dernier critère est la terreur policière. 

Une fois que l’idéologie de l’Etat est la seule acceptable, toute déviation est un crime contre l’Etat. Nous y sommes! Un nombre sans cesse grandissant d’opinions contraires à ce que professe le régime sont désormais pénalisées… Au pays de Voltaire! Les voix discordantes sont traînées devant les tribunaux, soit par l’Etat lui-même soit, mieux encore, par ses affidés subventionnés. Les jeunes du régime encouragent même désormais les dénonciations.

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Lire ici: lareaction.com

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