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miércoles, 13 de marzo de 2013

Buenos Aires multiplie les procédures contre la presse et le FMI pour tenter de dissimuler son taux réel d'inflation.



Les journaux argentins n'en reviennent toujours pas. Six d'entre eux viennent de recevoir une assignation pour le moins étonnante. La justice leur réclame les noms et les numéros de téléphone de tous les journalistes et éditeurs ayant couvert l'économie argentine pendant les cinq dernières années. Leur crime ? Avoir publié des chiffres de l'inflation deux fois plus élevés que les données officielles de Buenos Aires (20 % contre 9,8 % en 2010). Des accusations qui ont suscité l'indignation de la profession, d'autant que les journalistes ne sont pas les seuls dans le viseur du juge Alejandro Catania, qui agit suite à une plainte du ministre du Commerce Guillermo Moreno.

Les représentants du FMI en Argentine sont également assignés en justice pour avoir annoncé un recours à des instituts privés pour établir des données fiables sur l'état de l'économie argentine. La patronne duFonds monétaire international, Christine Lagarde, a d'ailleurs rappelé à l'ordre en personne la présidente argentine Cristina Kirchner, le 22 septembre dernier, exigeant du pays des statistiques "crédibles", dans son propre intérêt, mais aussi dans celui d'une meilleure "coopération internationale". Les consultants privés agissant pour le compte du FMI ont eux été réduits au silence, sous peine de 500 000 pesos d'amende (environ 88 000 euros) à chaque publication de chiffres de l'inflation qui diffèrent des officiels.

Le spectre du chaos de 2001.....

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