Translate

domingo, 10 de mayo de 2015

Les termes "République" et "valeurs républicaines" dans le discours politique actuel


La douche : 65 % des Français ne sont plus sensibles aux termes "République" et "valeurs républicaines"

par Jérôme Fourquet et Vincent Tournier

Sondage exclusif Ifop pour Atlantico. De Manuel Valls à Nicolas Sarkozy, les valeurs républicaines ont rarement été autant invoquées en si peu de temps. A force d'entendre les élites politiques prononcer les mots qui se rattachent à cette notion, une majorité de Français montre des signes de lassitude.

La première partie de cet article est consacrée au commentaire des résultats du sondage par Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop. Vient ensuite l'analyse du politologue Vincent Tournier.


Atlantico : Dans la première question du sondage, la récurrence des termes "République" et "valeurs républicaines" dans le discours politique actuel est interrogée. Il s’agit de savoir si ces termes touchent encore les Français, or on dirait qu’aujourd’hui leur répétition est un peu usée. Qu’en est-il ?

Jérôme Fourquet : Effectivement, on a constaté depuis un moment maintenant que le terme de « République », et les valeurs qui lui sont associées, était régulièrement invoqué et utilisé dans le vocabulaire politique. On pense à Manuel Valls, qui à un moment en a fait sa marque de fabrique quand il était place Bauveau et depuis qu’il est Premier ministre, et, plus récemment, à Nicolas Sarkozy qui est allé jusqu’à souhaiter que son parti s’appelle « Les Républicains ». Dans ce cadre-là, il était utile de voir si les Français étaient toujours sensibles à cette terminologie-là, ou si, au contraire, elle était un peu éculée et galvaudée. La question est d’autant plus légitime que la récurrence de ce terme s’est trouvée encore renforcée ces derniers mois suite aux attentats de janvier, avec la fameuse « marche républicaine » et la défense de ces valeurs, avec un consensus républicain contre le terrorisme et pour défendre les valeurs fondamentales, dont la liberté d’expression. On est vraiment dans une séquence où l’on emploie fréquemment ce terme, or force est de constater que pour deux tiers des Français (65%) ces termes ne parlent plus vraiment car ils ont été trop utilisés et ont perdu de leur force et de leur signification. Il n’y a qu’un tiers des Français, même si on peut se dire que ce n’est pas si mal finalement, qui se déclare encore sensibles à ces termes quand les politique les emploient, et qui possède une fibre républicaine très développée.

..............................


Lire la suite: www.atlantico.fr


No hay comentarios:

Publicar un comentario