Le sourire du devoir accompli. Et quel devoir !
Mobiliser 500 000 personnes pour sauver la famille, ce n'est pas rien. Bravo !
Communiqué final de La Manif Pour Tous :
"C’est à nouveau une foule impressionnante de Français qui est descendue dans la rue, dans une ambiance bon enfant mais très déterminée à réclamer l’abolition universelle de la GPA, à refuser l’ouverture de la PMA sans père et à rappeler que ces dérives désormais bien présentes en France sont le résultat de la loi Taubira sur le mariage. Les masques sont en train de tomber. Selon un premier décompte, plus de 500.000 manifestants sont présents à Paris et plus de 30.000 à Bordeaux. Des manifestants continuant d’arriver, une mise à jour pourra être effectuée. Après avoir pris connaissance des propos de Manuel Valls et de son revirement personnel sur la GPA, les centaines de milliers de manifestants lui demandent de passer de la parole aux actes : il doit dès aujourd’hui retirer la circulaire Taubira.
Ces citoyens se sont retrouvés avec calme et conviction sur plus de 6 kilomètres d’un cortège très compact et exceptionnellement dense. Beaucoup ont rejoint le parcours sur lequel de multiples points de convergence de forte affluence ont été enregistrés : notamment à Trocadéro, au pont de l’Alma, à Ecole militaire et bien encore directement à Montparnasse, où était dressé un podium où les porte-parole de la Manif pour tous se sont succédés. Ils ont présenté une nouvelle fois les revendications de la mobilisation :
- Abolition universelle de la GPA – Gestation Pour Autrui, c’est à dire les mères porteuses
- Retrait de la circulaire Taubira qui organise le contournement de l’interdiction de la GPA
- Non aux conséquences de la loi Taubira : PMA pour les couples de femmes et GPA
- Non à la confusion des genres à l’école : retrait du plan soit disant « égalité »
- Retrait des projets anti-familles : réduction du congé parental, prime de naissance divisée par trois, baisse de l’allocation de complément de mode de garde, baisse du quotient familial…
Devant cette foule dense et enthousiaste, Ludovine de La Rochère a rappelé avec force : « Notre civilisation s’est construite sur le respect des droits d’autrui. Or justement, les droits des uns s’arrêtent là où commencent ceux des autres, en l’occurrence ceux des femmes et ceux des enfants ».
Devant l’affluence de cette nouvelle manifestation, la Manif Pour Tous est plus que jamais déterminée à poursuivre son action :« En ce qui nous concerne, nous continuerons à nous mobiliser toujours pacifiquement, mais sans relâche. Nous ne laisserons plus les ultra-libertaires dicter leur calendrier et les échéances de ces prétendus « progrès ». Il n’y pas plus obscurantiste que la GPA ! Et nous ferons mieux : nous poursuivrons nos propositions pour consolider les familles, pour défendre l’enfant » a réaffirmé Ludovine de La Rochère, sous un tonnerre d’applaudissements.
Le gouvernement est dans une impasse en matière de politique familiale. Les premières victimes de cette politique anti-familiale sont d’abord les plus modestes et les plus démunis. Refusant tout débat, le gouvernement manque de perspectives et privilégie les mesures court-termistes au lieu de développer une vision d’avenir. C’est cette politique audacieuse que La Manif Pour Tous et les centaines de milliers de familles souhaitent contribuer à construire.
La Manif Pour Tous propose de faire du 5 octobre, la journée internationale de la lutte contre la GPA."
Voici le discours de Ludovine de La Rochère :
"Comme une immense lame de fond, vous êtes le peuple qui se lève pour lancer un cri d’alarme : que faisons-nous de notre humanité ? Que faisons-nous de l’homme et de la femme ? Que faisons-nous de l’enfant ? Bravant les difficultés matérielles et économiques, vous êtes venus de tous les territoires de France et du monde entier. De toutes conditions, de toutes confessions, de toutes opinions politiques et philosophiques, vous êtes des femmes et des hommes libres, vous n’avez pas peur de faire éclater la carcan du « politiquement correct » et ce, en dépit des sempiternelles accusations qui ne visent qu’à nous faire taire, qui tiennent lieu d’arguments à nos opposants. Ces accusations d’autant plus répétées que plus personne n’y croit. Tous, vous êtes là pour l’abolition universelle de la GPA. Car il est encore temps d’agir.
Notre civilisation s’est construite sur le respect des droits d’autrui. Or justement, les droits des uns s’arrêtent là où commencent ceux des autres, en l’occurrence ceux des femmes et ceux des enfants. Nous ne pouvons pas nous mentir : la gestation pour autrui est un esclavage. La conscience universelle dit que la vie humaine n’a pas de prix, que la seule valeur qu’elle a, est infinie.
Or la GPA est un marché effrayant avec offres et demandes, concurrence, prix et garanties. Et je pense naturellement à Gammy, cet enfant trisomique qu’un couple d’Australiens n’a plus voulu après l’avoir acheté. Mais sa mère a rompu ce contrat inhumain : elle ne l’a pas abandonné, elle l’a gardé, elle l’a sauvé. De ce marché où l’enfant est une chose, nous ne voulons pas, sous aucun prétexte, aucun motif. Le désir d’enfant ne justifie pas de le traiter comme une marchandise que l’on produit et que l’on vend.
L’humanité a déjà connu ce type de marché dans l’histoire. Cela s’appelait l’esclavage. Depuis l’Antiquité, chaque époque a connu sa forme d’esclavage. La déclaration universelle des droits de l’Homme de 1946 l’a définitivement condamné. C’est la grandeur de notre civilisation d’y avoir mis fin. Hélas, l’esclavage a resurgi sous une nouvelle forme, celle de la GPA. Mais nous ne pourrons pas dire : « nous ne savions pas », car nous savons. Et le nier, c’est être complice des agences qui l’organisent. Cependant les lignes bougent. De tous les bords politiques, de toutes les familles de pensées, des voix autorisées se sont élevées ces derniers mois pour condamner sans appel ce marché. Encourageons-les ! Des pétitions sont en cours : signons-les ! Car il est encore temps d’agir.
Avant-hier le Premier ministre a déclaré que « la GPA est et sera interdite en France… (et) que le gouvernement exclue totalement d’autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. » Il a dit enfin que « La France entend promouvoir une initiative internationale sur la GPA. » M. Valls a enfin compris la nature même de la GPA, et de cela nous pouvons être fiers, car c’est votre détermination, votre courage à manifester pacifiquement tant et tant de fois depuis deux ans qui l’ont fait comprendre à monsieur Valls ! Merci à vous tous de n’avoir rien lâché ! C’est une très grande victoire collective ! Mais, car il y a un mais, l’histoire n’est pas finie. Nous sommes ici pour que le Premier ministre passe de la parole aux actes, c’est-à-dire pour qu’il :
- retire la circulaire Taubira qui tolère de fait la GPA,
- ne mette pas en oeuvre l’injonction faite à la France par la Cour Européenne des droits de l’Homme d’inscrire à l’état civil la filiation, bidon en partie ou totalement, exigée par les clients de mère porteuse,
- dissuade tout citoyen français de recourir à une mère porteuse, à l’étranger comme en France,
- poursuive en justice les agences qui proposent des mères porteuses en France en fraudant la loi, en toute impunité jusqu’à ce jour. Monsieur le Premier ministre, passez de la parole aux actes, dès aujourd’hui !
Pouvons-nous avoir encore confiance dans la justice de notre pays ? Je m’interroge ! La Cour de cassation vient de dire un droit qui contredit la législation française et la mise en garde du Conseil constitutionnel sur la filiation. La Cour de cassation se fait ainsi complice de la fabrication d’orphelins de père ! Mais nous espérons encore, et nous sommes là pour cette raison, que le Conseil d’Etat ne cèdera pas aux scandaleuses injonctions de la CEDH sur la pratique des mères porteuses. Car, vous l'avez compris, la CEDH est en réalité favorable à la GPA, elle est complice de cet esclavage ! Et ce, alors même que l’existence de la CEDH est fondée sur la Convention européenne des droits de l’Homme ! Hélas, elle ne connaît plus le sens des mots et oublie totalement les droits de l’enfant, comme si le petit d’Homme n’était pas lui-même un Homme ! Osons, espérons que le Conseil d’Etat ait le courage d’invalider la circulaire Taubira dans l’avis qu’il doit rendre... depuis maintenant un an et demi ! Auraitil par hasard attendu l’avis de la CEDH ? Je m’interroge !... Espérons cependant que le Conseil d’Etat ne facilite pas le contournement de l’interdiction de la GPA, qu’il ne sera pas complice de l’asservissement de la femme et de la marchandisation de l’enfant ! Hélas, nous sommes dans un contexte étonnant dans lequel les politiques laissent quelques personnes non mandatées, non élues, prendre les principales décisions, celles qui concernent notre humanité ! Ainsi, MMS Valls et Hollande ont déclaré qu’ils suivraient, sur la PMA sans père, l’avis du CCNE, le Comité Consultatif National d’éthique. Comme son nom l’indique, celui-ci n’est en principe que CONSULTATIF !
Quelle lâcheté, Messieurs ! Et ouvrons les yeux, regardons au-delà de nos frontières : La GPA, déjà autorisée dans trop d’Etats, est un marché fructueux, qui se chiffre en milliards d’euros. Ce soir l’écho de notre mobilisation raisonne jusque dans les fermes d’Inde, du Nigeria, de Russie ou de Thaïlande où des femmes et des enfants subissent la sordide loi du marché qui se joue de leur pauvreté. Oui, le sort de ces femmes et de leurs enfants qu’ils leur seront arrachés à la naissance est entre nos mains. Oui, ces femmes attendent que notre liberté permette qu’elles reconquièrent la leur et qu’elles n’entendent jamais l’écho de cette interrogation atroce : « mère, pourquoi m’as-tu vendu ? » C’est une mère qui vous parle. Aujourd’hui je m’exprime au nom de toutes les femmes. Depuis l’aube de l’humanité, les femmes ont porté leurs enfants. Comme elles, comme les mères veilleuses que vous connaissez, j’ai porté mes enfants et jamais je n’aurai eu la force de me séparer de l’un d‘eux. Les enfants sont la chair de la chair des femmes. Et il ne peut y avoir une mère sociale, une mère biologique, une mère donneuse d’ovocyte, etc. Non, une mère, c’est tout cela, tout cela à la fois, en même temps, en harmonie, intimement lié.
Et l’enfant n’est pas un objet. Il est comme chacun de nous un sujet à part entière : corps, coeur et esprit. Et l’enfant est lié à sa mère et à son père comme l’arbre aux racines dont il est issu et dont il vit. L’interdiction de la GPA ne se négocie pas. Elle se décrète. Car la GPA juste n’existe pas. La GPA éthique n’existe pas. La GPA est ou n’est pas. Or nous ne voulons pas du Meilleur des mondes, ce monde dans lequel les enfants ne se développent pas dans le sein maternel, ce monde qui bannit le terme de « mère » puisque la femme ne porte plus son enfant ! Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec l'Histoire. Elle nous appelle à mener une lutte pacifique pour l’abolition de ce nouvel esclavage. Nous sommes les héritiers du pays qui inventa les droits de l’Homme. Notre responsabilité est immense. Le monde entier nous regarde. Soyons le fer de lance d’un peuple que blesse la GPA, qu'elle soit pratiquée en France ou à l'étranger ! Soyons fidèles au principe gravé dans le marbre de la tradition française de la non disponibilité du corps humain. Devant l’horreur, c’est notre humeur, notre honneur, de nous engager comme l’ont fait nos aînés contre l’esclavage.
J’appelle les Français, les Européens et tous les citoyens du monde à se mobiliser pour arrêter cette folie. C’est pourquoi je propose que nous fassions du 5 octobre la journée internationale de lutte contre la GPA. Et je vous propose aussi cet objectif, qui est notre issue : celle d’un traité international qui, seul, empêchera sa généralisation. Le mariage et l’adoption Taubira sont l’arbre qui voulait cacher la forêt de la PMA sans père, de la GPA et du genre. Et tous ceux qui ont prétendu le contraire ont menti. Les masques sont en train de tomber. Cette loi devra donc être abrogée, comme cela a été le cas dans d’autres pays. Ces Etats ont compris les conséquences et finalement préféré pour les couples de même sexe une alternative au mariage. Cette semaine le gouvernement a une nouvelle fois montré son désamour des familles en annonçant des mesures qui vont encore les fragiliser. Economiser de l’argent sur leur dos est un choix désastreux dont la France paiera les conséquences beaucoup plus vite qu’il ne le pense. La force de notre pays est une démographie dynamique, résultat d’une politique familiale ambitieuse, originale et ancienne. La déconstruire est une lourde erreur, humainement et collectivement. Arrêtez cela dès aujourd’hui Monsieur le Premier ministre ! En ce qui nous concerne, nous continuerons à nous mobiliser toujours pacifiquement, mais sans relâche. Nous ne laisserons plus les ultra-libertaires dicter leur calendrier et les échéances de ces prétendus « progrès ». Il n’y pas plus obscurantiste que la GPA !
Et nous ferons mieux : nous poursuivrons nos propositions pour consolider les familles, pour défendre l’enfant. Nous sommes en train de changer le cours de l’histoire. Ne relâchons pas nos efforts malgré les difficultés ! Hommes et femmes libres, agissons pour libérer les opprimés, ces femmes utilisées et ces enfants vendus. Notre conscience sera notre récompense, et l’Histoire le juge ultime de nos actes. Anti GPA de tous les pays, unissons-nous ! Vive l’humanité homme/femme ! Vive l’humanité libre ! Nous ne lâcherons rien, jamais !"
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"Comme une immense lame de fond, vous êtes le peuple qui se lève pour lancer un cri d’alarme : que faisons-nous de notre humanité ? Que faisons-nous de l’homme et de la femme ? Que faisons-nous de l’enfant ? Bravant les difficultés matérielles et économiques, vous êtes venus de tous les territoires de France et du monde entier. De toutes conditions, de toutes confessions, de toutes opinions politiques et philosophiques, vous êtes des femmes et des hommes libres, vous n’avez pas peur de faire éclater la carcan du « politiquement correct » et ce, en dépit des sempiternelles accusations qui ne visent qu’à nous faire taire, qui tiennent lieu d’arguments à nos opposants. Ces accusations d’autant plus répétées que plus personne n’y croit. Tous, vous êtes là pour l’abolition universelle de la GPA. Car il est encore temps d’agir.
Notre civilisation s’est construite sur le respect des droits d’autrui. Or justement, les droits des uns s’arrêtent là où commencent ceux des autres, en l’occurrence ceux des femmes et ceux des enfants. Nous ne pouvons pas nous mentir : la gestation pour autrui est un esclavage. La conscience universelle dit que la vie humaine n’a pas de prix, que la seule valeur qu’elle a, est infinie.
Or la GPA est un marché effrayant avec offres et demandes, concurrence, prix et garanties. Et je pense naturellement à Gammy, cet enfant trisomique qu’un couple d’Australiens n’a plus voulu après l’avoir acheté. Mais sa mère a rompu ce contrat inhumain : elle ne l’a pas abandonné, elle l’a gardé, elle l’a sauvé. De ce marché où l’enfant est une chose, nous ne voulons pas, sous aucun prétexte, aucun motif. Le désir d’enfant ne justifie pas de le traiter comme une marchandise que l’on produit et que l’on vend.
L’humanité a déjà connu ce type de marché dans l’histoire. Cela s’appelait l’esclavage. Depuis l’Antiquité, chaque époque a connu sa forme d’esclavage. La déclaration universelle des droits de l’Homme de 1946 l’a définitivement condamné. C’est la grandeur de notre civilisation d’y avoir mis fin. Hélas, l’esclavage a resurgi sous une nouvelle forme, celle de la GPA. Mais nous ne pourrons pas dire : « nous ne savions pas », car nous savons. Et le nier, c’est être complice des agences qui l’organisent. Cependant les lignes bougent. De tous les bords politiques, de toutes les familles de pensées, des voix autorisées se sont élevées ces derniers mois pour condamner sans appel ce marché. Encourageons-les ! Des pétitions sont en cours : signons-les ! Car il est encore temps d’agir.
Avant-hier le Premier ministre a déclaré que « la GPA est et sera interdite en France… (et) que le gouvernement exclue totalement d’autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. » Il a dit enfin que « La France entend promouvoir une initiative internationale sur la GPA. » M. Valls a enfin compris la nature même de la GPA, et de cela nous pouvons être fiers, car c’est votre détermination, votre courage à manifester pacifiquement tant et tant de fois depuis deux ans qui l’ont fait comprendre à monsieur Valls ! Merci à vous tous de n’avoir rien lâché ! C’est une très grande victoire collective ! Mais, car il y a un mais, l’histoire n’est pas finie. Nous sommes ici pour que le Premier ministre passe de la parole aux actes, c’est-à-dire pour qu’il :
- retire la circulaire Taubira qui tolère de fait la GPA,
- ne mette pas en oeuvre l’injonction faite à la France par la Cour Européenne des droits de l’Homme d’inscrire à l’état civil la filiation, bidon en partie ou totalement, exigée par les clients de mère porteuse,
- dissuade tout citoyen français de recourir à une mère porteuse, à l’étranger comme en France,
- poursuive en justice les agences qui proposent des mères porteuses en France en fraudant la loi, en toute impunité jusqu’à ce jour. Monsieur le Premier ministre, passez de la parole aux actes, dès aujourd’hui !
Pouvons-nous avoir encore confiance dans la justice de notre pays ? Je m’interroge ! La Cour de cassation vient de dire un droit qui contredit la législation française et la mise en garde du Conseil constitutionnel sur la filiation. La Cour de cassation se fait ainsi complice de la fabrication d’orphelins de père ! Mais nous espérons encore, et nous sommes là pour cette raison, que le Conseil d’Etat ne cèdera pas aux scandaleuses injonctions de la CEDH sur la pratique des mères porteuses. Car, vous l'avez compris, la CEDH est en réalité favorable à la GPA, elle est complice de cet esclavage ! Et ce, alors même que l’existence de la CEDH est fondée sur la Convention européenne des droits de l’Homme ! Hélas, elle ne connaît plus le sens des mots et oublie totalement les droits de l’enfant, comme si le petit d’Homme n’était pas lui-même un Homme ! Osons, espérons que le Conseil d’Etat ait le courage d’invalider la circulaire Taubira dans l’avis qu’il doit rendre... depuis maintenant un an et demi ! Auraitil par hasard attendu l’avis de la CEDH ? Je m’interroge !... Espérons cependant que le Conseil d’Etat ne facilite pas le contournement de l’interdiction de la GPA, qu’il ne sera pas complice de l’asservissement de la femme et de la marchandisation de l’enfant ! Hélas, nous sommes dans un contexte étonnant dans lequel les politiques laissent quelques personnes non mandatées, non élues, prendre les principales décisions, celles qui concernent notre humanité ! Ainsi, MMS Valls et Hollande ont déclaré qu’ils suivraient, sur la PMA sans père, l’avis du CCNE, le Comité Consultatif National d’éthique. Comme son nom l’indique, celui-ci n’est en principe que CONSULTATIF !
Quelle lâcheté, Messieurs ! Et ouvrons les yeux, regardons au-delà de nos frontières : La GPA, déjà autorisée dans trop d’Etats, est un marché fructueux, qui se chiffre en milliards d’euros. Ce soir l’écho de notre mobilisation raisonne jusque dans les fermes d’Inde, du Nigeria, de Russie ou de Thaïlande où des femmes et des enfants subissent la sordide loi du marché qui se joue de leur pauvreté. Oui, le sort de ces femmes et de leurs enfants qu’ils leur seront arrachés à la naissance est entre nos mains. Oui, ces femmes attendent que notre liberté permette qu’elles reconquièrent la leur et qu’elles n’entendent jamais l’écho de cette interrogation atroce : « mère, pourquoi m’as-tu vendu ? » C’est une mère qui vous parle. Aujourd’hui je m’exprime au nom de toutes les femmes. Depuis l’aube de l’humanité, les femmes ont porté leurs enfants. Comme elles, comme les mères veilleuses que vous connaissez, j’ai porté mes enfants et jamais je n’aurai eu la force de me séparer de l’un d‘eux. Les enfants sont la chair de la chair des femmes. Et il ne peut y avoir une mère sociale, une mère biologique, une mère donneuse d’ovocyte, etc. Non, une mère, c’est tout cela, tout cela à la fois, en même temps, en harmonie, intimement lié.
Et l’enfant n’est pas un objet. Il est comme chacun de nous un sujet à part entière : corps, coeur et esprit. Et l’enfant est lié à sa mère et à son père comme l’arbre aux racines dont il est issu et dont il vit. L’interdiction de la GPA ne se négocie pas. Elle se décrète. Car la GPA juste n’existe pas. La GPA éthique n’existe pas. La GPA est ou n’est pas. Or nous ne voulons pas du Meilleur des mondes, ce monde dans lequel les enfants ne se développent pas dans le sein maternel, ce monde qui bannit le terme de « mère » puisque la femme ne porte plus son enfant ! Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec l'Histoire. Elle nous appelle à mener une lutte pacifique pour l’abolition de ce nouvel esclavage. Nous sommes les héritiers du pays qui inventa les droits de l’Homme. Notre responsabilité est immense. Le monde entier nous regarde. Soyons le fer de lance d’un peuple que blesse la GPA, qu'elle soit pratiquée en France ou à l'étranger ! Soyons fidèles au principe gravé dans le marbre de la tradition française de la non disponibilité du corps humain. Devant l’horreur, c’est notre humeur, notre honneur, de nous engager comme l’ont fait nos aînés contre l’esclavage.
J’appelle les Français, les Européens et tous les citoyens du monde à se mobiliser pour arrêter cette folie. C’est pourquoi je propose que nous fassions du 5 octobre la journée internationale de lutte contre la GPA. Et je vous propose aussi cet objectif, qui est notre issue : celle d’un traité international qui, seul, empêchera sa généralisation. Le mariage et l’adoption Taubira sont l’arbre qui voulait cacher la forêt de la PMA sans père, de la GPA et du genre. Et tous ceux qui ont prétendu le contraire ont menti. Les masques sont en train de tomber. Cette loi devra donc être abrogée, comme cela a été le cas dans d’autres pays. Ces Etats ont compris les conséquences et finalement préféré pour les couples de même sexe une alternative au mariage. Cette semaine le gouvernement a une nouvelle fois montré son désamour des familles en annonçant des mesures qui vont encore les fragiliser. Economiser de l’argent sur leur dos est un choix désastreux dont la France paiera les conséquences beaucoup plus vite qu’il ne le pense. La force de notre pays est une démographie dynamique, résultat d’une politique familiale ambitieuse, originale et ancienne. La déconstruire est une lourde erreur, humainement et collectivement. Arrêtez cela dès aujourd’hui Monsieur le Premier ministre ! En ce qui nous concerne, nous continuerons à nous mobiliser toujours pacifiquement, mais sans relâche. Nous ne laisserons plus les ultra-libertaires dicter leur calendrier et les échéances de ces prétendus « progrès ». Il n’y pas plus obscurantiste que la GPA !
Et nous ferons mieux : nous poursuivrons nos propositions pour consolider les familles, pour défendre l’enfant. Nous sommes en train de changer le cours de l’histoire. Ne relâchons pas nos efforts malgré les difficultés ! Hommes et femmes libres, agissons pour libérer les opprimés, ces femmes utilisées et ces enfants vendus. Notre conscience sera notre récompense, et l’Histoire le juge ultime de nos actes. Anti GPA de tous les pays, unissons-nous ! Vive l’humanité homme/femme ! Vive l’humanité libre ! Nous ne lâcherons rien, jamais !"
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