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viernes, 4 de noviembre de 2016

Comme la plupart des mouvements sociaux, le féminisme à son jargon bien à lui. Un lexique qui n’est pas toujours facile à comprendre ...


GRÂCE À CE GLOSSAIRE, VOUS POURREZ ENFIN DÉCRYPTER UNE  cONVERSATION FÉMINISTE

Je rêve ou t’es en train de me faire du mansplaining sur l’intersectionnalité? ” Si cette phrase n’a aucun sens pour vous, voici un petit cours de rattrapage sur le vocable féministe.
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Comme la plupart des mouvements sociaux, le féminisme à son jargon bien à lui. Un lexique qui n’est pas toujours facile à comprendre si l’on n’est pas versé dans cet univers. Voici donc une petite liste non exhaustive des termes les plus connus, commentée et contextualisée par Anne-Charlotte Husson, doctorante en sciences du langage à l’Université Paris 13 et auteure du blog Genre!.

– Intersectionnalité

Sujet très débattu en cette année 2016, l’intersectionnalité est un mouvement féministe qui s’intéresse aux problèmes des personnes subissant simultanément plusieurs formes de discriminations (religieuse, raciale, sexuelle…). “Cela sert aujourd’hui à penser toutes les identités complexes et recouvre différentes formes de domination”, précise Anne-Charlotte Husson. L’afroféminisme, par exemple, est un combat intersectionnel qui concerne les luttes et les problèmes spécifiques aux femmes noires. “Si le concept avait été exploré par les militantes du ‘black feminism’ aux États-Unis, le terme en lui-même a été trouvé par l’universitaire féministeKimberle Crenshaw en 1989. Il voulait combler le vide entre les luttes féministes implicitement dédiées aux femmes blanches et les combats antiracistes plutôt orientés vers les hommes noirs”, complète Anne-Charlotte Husson.

– Mansplaining (en français “Mecspliquer”)

Mot-valise anglophone -contraction de man (homme) et explaining (explication)-, le mansplaining qualifie la tendance des hommes à toujours se croire plus intelligents que les femmes et donc investis du devoir de toujours tout expliquer. À ne pas confondre avec manspreading qui est la tendance des hommes à prendre trop de place dans les transports en commun pour rappeler qu’on est bien dans une société patriarcale. “Le mansplaining est un exemple parfait de la créativité lexicale de cercles féministes sur le Web. Le terme est né à la fin des années 2000 sur Internet”, explique la doctorante avant de nuancer: “En France, c’est surtout employé par les féministes alors que les médias anglophones l’utilisent tous.

– Transgenre/Cisgenre

Cauchemar de La Manif pour tous et de leur “théorie du djendeur”, le mot transgenrequalifie une personne dont le genre est différent du sexe qui lui a été assigné à la naissance. Cisgenre, par opposition, se dit d’une personne dont le genre correspond au sexe assigné à la naissance. Les gens considérés “normaux” pour les réacs aux polos roses.
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