Le mal a pour lui un seul nom : la mondialisation néolibérale (nommée aussi « révolution néoconservatrice », sans souci d’une quelconque pertinence en histoire des idées), qu’il voit partout et n’a de cesse de combattre. Son arme : la sociologie réflexive, dont il est le maître à penser. Recyclant le concept de lutte des classes, qu’il juge périmé à l’époque de la consommation de masse, il ne considère la société qu’à travers le couple dominants-dominés. « La pensée Bourdieu est une pensée binaire, qui n’imagine jamais l’espace public autrement que sous la forme nécessairement violente d’un antagonisme primordial », explique Jean Baudouin.
No hay comentarios:
Publicar un comentario