" La " biographie politique de Lénine, l'homme qui a fait basculer le monde dans le XXe siècle
L’historien du communisme Stéphane Courtois vient de sortir une biographie de Lénine. Où il est question de la guerre de Vendée…
Presse Océan : tout n’avait pas été dit sur Lénine ?
Stéphane Courtois : « J’ai voulu montrer que Lénine était dans un processus de radicalisation révolutionnaire depuis 30 ans, depuis la pendaison de son frère en 1887. Je me suis appuyé sur ses 45 volumes traduits en français. Lorsqu’il prend le pouvoir en novembre 1917, la guerre civile est au programme. La répression en Vendée étant le point d’acmé de la guerre civile en France, elle lui a servi de modèle. »
En 1905, Lénine parle déjà de la « Vendée russe »…
« Lors des soulèvements révolutionnaires de 1905 en Russie, Lénine vit exilé en Suisse. Il demande à ses militants bolcheviks, via des messages clandestins, de se battre les armes à la main quitte à être confronté à ce qu’il appelle une Vendée russe. Il publie donc un texte dans lequel il raconte à quel point ces Vendéens étaient des gens abominables. »
Entretien à lire en intégralité dans Presse Océan du mercredi 28 février, disponible en édition numérique
« Lénine, l’inventeur du totalitarisme ». Éditions Perrin, 412 pages. 25 €.
Source: www.presseocean.fr
" La " biographie politique de Lénine, l'homme qui a fait basculer le monde dans le XXe siècle – l'époque des totalitarismes communistes, fascistes et nazi – par Stéphane Courtois, le maitre d'œuvre du Livre noir du communisme, best-seller mondial.
La biographie la plus attendue du centenaire de 1917, fruit d'une vie de travail consacrée à l'étude du communisme.
A rebours de l'idée dominante qui dédouane Lénine pour mieux accabler Staline, Stéphane Courtois établit comment le jeune intellectuel radical – marqué au fer rouge par l'exécution de son frère aîné – a pensé, voulu puis instauré une dictature idéologique impitoyable, inventant les concepts (révolution mondiale, dictature du prolétariat, parti-État, centralisme démocratique, économie planifiée, terreur de masse) et les instruments (parti unique, police politique, Armée rouge, goulag...) du totalitarisme qui devait signer les horreurs du XXe siècle.
D'emblée, Vladimir Ilitch Oulianov se distingue des autres opposants au tsarisme en s'opposant non seulement aux libéraux et aux démocrates, mais aussi à toutes les mouvances socialistes, qu'il vitupère à coups d'écrits et de discours incendiaires. Aidé par une force de conviction peu commune, il choisit de s'appuyer sur une minorité de révolutionnaires professionnels dévoués plutôt que sur l'agrégation des masses. Cette faiblesse apparente fait sa force : elle lui permet d'avancer dans l'ombre pour mieux se préparer à l'exercice du pouvoir, qu'il conquiert à la hussarde en octobre 1917. Nourri des échecs de la Révolution française puis de la Commune, il le conserve en l'étendant par un recours systématique à la violence conjugué à un rare opportunisme politique. Ainsi parvient-il à gagner la guerre civile puis à assurer son emprise sur la société, faisant table rase au profit de son disciple et successeur.
Une prose limpide au service d'une démonstration implacable.
La biographie la plus attendue du centenaire de 1917, fruit d'une vie de travail consacrée à l'étude du communisme.
A rebours de l'idée dominante qui dédouane Lénine pour mieux accabler Staline, Stéphane Courtois établit comment le jeune intellectuel radical – marqué au fer rouge par l'exécution de son frère aîné – a pensé, voulu puis instauré une dictature idéologique impitoyable, inventant les concepts (révolution mondiale, dictature du prolétariat, parti-État, centralisme démocratique, économie planifiée, terreur de masse) et les instruments (parti unique, police politique, Armée rouge, goulag...) du totalitarisme qui devait signer les horreurs du XXe siècle.
D'emblée, Vladimir Ilitch Oulianov se distingue des autres opposants au tsarisme en s'opposant non seulement aux libéraux et aux démocrates, mais aussi à toutes les mouvances socialistes, qu'il vitupère à coups d'écrits et de discours incendiaires. Aidé par une force de conviction peu commune, il choisit de s'appuyer sur une minorité de révolutionnaires professionnels dévoués plutôt que sur l'agrégation des masses. Cette faiblesse apparente fait sa force : elle lui permet d'avancer dans l'ombre pour mieux se préparer à l'exercice du pouvoir, qu'il conquiert à la hussarde en octobre 1917. Nourri des échecs de la Révolution française puis de la Commune, il le conserve en l'étendant par un recours systématique à la violence conjugué à un rare opportunisme politique. Ainsi parvient-il à gagner la guerre civile puis à assurer son emprise sur la société, faisant table rase au profit de son disciple et successeur.
Une prose limpide au service d'une démonstration implacable.
https://www.amazon.fr/Lenine-Linvention-totalitarisme-St%C3%A9phane-COURTOIS/dp/2262065373
Stéphane Courtois (born 25 November 1947)
Stéphane Courtois (born 25 November 1947)
He is a French historian and university professor, a Director of research at the French National Centre for Scientific Research (CNRS), Professor at the Catholic Institute of Higher Studies (ICES) in La Roche-sur-Yon, and Director of a collection specialized in the history of communist movements and regimes.
The Black Book of Communism, a book edited by Courtois, has been translated into numerous languages, sold million of copies, and is considered a standard work on communist genocides.[citation needed]
Courtois is a research director at the French National Centre for Scientific Research, in the Géode (group of study and observation of democracy) at Paris West University Nanterre La Défense, as well as a Professor at the Catholic Institute of Higher Studies – ICES. He is editor of the journal Communisme, which he cofounded with Annie Kriegel in 1982, and part of the Cercle de l'Oratoire think tank.
As a student, from 1968 to 1971, Courtois was a Maoist, but he later became an outspoken anticommunist and a strong supporter of democracy, pluralism, human rights, and Rechtsstaat.[1]
Courtois argues that Communism and National Socialism are only slightly different totalitarian systems and that communism is responsible for the murder of around 100 million people in the 20th century. He also argues that the National Socialists adopted their repressive methods from Soviet methods. According to Courtois, "a single-minded focus on the Jewish genocide in an attempt to characterize the Holocaust as a unique atrocity has [...] prevented the assessment of other episodes of comparable magnitude in the Communist world".[2]
Read more here: https://en.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_Courtois
The Black Book of Communism, a book edited by Courtois, has been translated into numerous languages, sold million of copies, and is considered a standard work on communist genocides.[citation needed]
Courtois is a research director at the French National Centre for Scientific Research, in the Géode (group of study and observation of democracy) at Paris West University Nanterre La Défense, as well as a Professor at the Catholic Institute of Higher Studies – ICES. He is editor of the journal Communisme, which he cofounded with Annie Kriegel in 1982, and part of the Cercle de l'Oratoire think tank.
As a student, from 1968 to 1971, Courtois was a Maoist, but he later became an outspoken anticommunist and a strong supporter of democracy, pluralism, human rights, and Rechtsstaat.[1]
Courtois argues that Communism and National Socialism are only slightly different totalitarian systems and that communism is responsible for the murder of around 100 million people in the 20th century. He also argues that the National Socialists adopted their repressive methods from Soviet methods. According to Courtois, "a single-minded focus on the Jewish genocide in an attempt to characterize the Holocaust as a unique atrocity has [...] prevented the assessment of other episodes of comparable magnitude in the Communist world".[2]
Read more here: https://en.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_Courtois
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