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sábado, 23 de junio de 2012

Comme l’imagination des politiques est sans limite, on va trouver peu à peu des secteurs où « les prix sont trop élevés ».


Le retour des faux prix

Tribune libre de Jean-Yves Naudet*
Bien sûr, nous ne sommes pas en 1945 et on n’assiste pas à un blocage général des prix. Mais on prépare l’opinion à l’idée que, seul, le gouvernement, connaît le vrai prix. Lui seul pourrait les empêcher de monter (d’où les projets concernant les loyers ou le prix de l’essence) ou de baisser (hausse du SMIC), ou d’atteindre un niveau jugé excessif (salaires des patrons du secteur public ou honoraires médicaux). C’est un mauvais signal envoyé à l’économie : si les prix sont fixés arbitrairement en fonction de l’humeur du prince, ils ne jouent donc aucun rôle économique. Or, sans liberté des prix, le marché ne fonctionne plus. Mais c’est aussi une imprudence politique : les Français ne cesseront de protester contre des prix jugés tantôt trop bas, tantôt trop élevés.  

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