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jueves, 14 de junio de 2012

La contre-culture des années 1970 a fait place à une véritable culture d’autodestruction


De la contre-culture à la subversion trotskiste


À la fin des années soixante s’est développé aux États-Unis un mouvement de contestation, auquel le sociologue Théodore Roszak a donné, en 1969, le nom de « contre-culture », fondée sur une opposition délibérée à la culture dominante. La critique de tout système politique est porteuse de dynamisme. Ce fut le cas de la « contre-culture » dont les effets devaient se propager dans l’ensemble du monde occidental à partir des années 1970 : le courant antipsychiatrique a ouvert la voie à de nouvelles thérapies ; la « révolution sexuelle » a accentué l’émancipation des femmes et l’émergence des minorités sexuelles ; la critique du système productiviste et du gigantisme, a abouti à de nouveaux modes de production… Après le tiers-mondisme, le néo-ruralisme, le commerce dit « équitable », le développement dit « durable », l’écologie en tant qu’enjeu politique n’auraient pas vu le jour sans ces remises en cause radicales de la société de consommation.
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Les conséquences de ces reculades ne devaient pas se faire attendre : discrimination positive visant à inverser la préférence nationale, culture de l’excuse, culture anti-riches, victimisation des délinquants, christianophobie avec son corollaire l’islamophilie, glorification des cultures subsahariennes et bannissement des racines chrétiennes de l’Europe, diabolisation de l’histoire de France, égalitarisme forcené, nivellement par le bas dans les écoles, permissivité généralisée conduisant à l’insécurité que nous connaissons, banalisation de la drogue et des réseaux mafieux…


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