Le jour anniversaire de la loi de 1905 portant séparation de l'Église et de l'État, 3 présidents à l'église
C'est le miracle de Johnny : 3 Présidents de la République (Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron) étaient réunis aujourd'hui dans l'église de La Madeleine, écoutant le vicaire de l'archidiocèse de Paris, Mgr Benoist de Sinety.
Jean-Luc Mélenchon ne s'en est pas remis. Dans un post publié vendredi soir sur Facebook, il a fustigé la présence du chef de l'Etat à cette cérémonie religieuse à laquelle ont également participé François Hollande et Nicolas Sarkozy :
"Samedi, jour anniversaire de la loi de 1905 sur la laïcité de l'Etat, le président de la République, chanoine de Latran, participe à une messe dans l'église de la Madeleine, monument religieux contre-républicain, où la prostituée de l'évangile implore le pardon du Christ". "En face, l'Assemblée nationale. Les rues qui mènent à ce bâtiment portent les noms des avocats de Louis XVI et Marie-Antoinette". "On voit ici ce que vaut la laïcité républicaine de certains".
Lors de cette cérémonie, qui n'était pas une messe, un texte de sainte Mère Teresa a été lu :
La vie est une chance, saisis-la
La vie est une beauté, admire-la
La vie est béatitude, savoure-la
La vie est un rêve, fais-en une réalité
La vie est un défi, fais-lui face
La vie est un devoir, accomplis-le
La vie est un jeu, joue-le
La vie est précieuse, prends-en soin
La vie est une richesse, conserve-la
La vie est amour, jouis-en
La vie est un mystère, perce-le
La vie est tristesse, surmonte-la
La vie est un hymne, chante-le
La vie est tragédie, prends-la à bras le corps,
La vie est aventure, ose-la
La vie est bonheur, mérite-la
La vie est la VIE, défends-la.
Comme le disait Mère Térésa en recevant son prix Nobel de la Paix :
"Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?"
Dans son homélie, Mgr Benoist de Sinety a cité la chanson «Une poignée de terre» glorifiant l'amour «donné aux hommes».
«En ce jour où une foule immense communie à la même tristesse, voici que ce refrain chanté par un jeune homme au début des années 60 peut retentir de nouveau». «En entendant la nouvelle de sa mort, beaucoup ont été saisis de chagrin, d'angoisse, de détresse : ainsi celui qui avait accompagné tant de moments heureux ou douloureux de nos existences ne chanterait plus, sa voix s'est éteinte».
«A la différence de beaucoup d'entre nous, Jean-Philippe Smet n'a peut-être pas reçu dans les premiers instants de son existence cet amour qui est dû pourtant à toute vie naissante».
Et le vicaire général du diocèse de Paris de citer des confidences de Johnny, baptisé il y a 74 ans, à des journalistes l'interrogeant sur sa foi :
«On peut me faire ce qu'on voudra, je resterai chrétien. Je suis sûr que Jésus, lui, ne m'en veut pas».
«La vie de Johnny Hallyday, parce qu'elle a manifesté l'amour, y compris dans ses pauvretés et dans ses manques, nous invite à lever les yeux vers celui qui en est la source et l'accomplissement». «Comme Jean-Philippe, devenu Johnny Hallyday, nous sommes tous appelés à laisser percer en nous cette lumière divine qui fait de nous des icônes de l'amour de Dieu plutôt que des idoles dont la vie s'épuise».
No hay comentarios:
Publicar un comentario