L’espérance, à l’école de Bernanos
L´espérance nous rappelle notre véritable but et nous offre les munitions (surnaturelles) nécessaires pour mener le combat de la vie spirituelle.
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Dans une conférence prononcée en 1945, Georges Bernanos avait traité magnifiquement de l’espérance, à un degré qui renvoie bien des homélies et des incantations sur le sujet dans l’oubli d’où elles n’auraient jamais dû sortir. Que disait le grand écrivain chrétien ? Il faudrait tout citer. Je me contenterai d’un bref passage que j’offre aux lecteurs de L’Homme Nouveau comme un viatique pour notre temps :
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Dans une conférence prononcée en 1945, Georges Bernanos avait traité magnifiquement de l’espérance, à un degré qui renvoie bien des homélies et des incantations sur le sujet dans l’oubli d’où elles n’auraient jamais dû sortir. Que disait le grand écrivain chrétien ? Il faudrait tout citer. Je me contenterai d’un bref passage que j’offre aux lecteurs de L’Homme Nouveau comme un viatique pour notre temps :
« Qui n’a pas vu la route, à l’aube entre deux rangées d’arbres, toute fraîche, toute vivante, ne sait pas ce que c’est que l’espérance. L’espérance est une détermination héroïque de l’âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté. On croit qu’il est facile d’espérer. Mais n’espèrent que ceux qui ont eu le courage de désespérer des illusions et des mensonges où ils trouvaient une sécurité qu’ils prennent faussement pour de l’espérance. L’espérance est un risque à courir, c’est même le risque des risques. L’espérance est la plus grande et la plus difficile victoire qu’un homme puisse remporter sur son âme… On ne va jusqu’à l’espérance qu’à travers la vérité, au prix de grands efforts. Pour rencontrer l’espérance, il faut être allé au-delà du désespoir. Quand on va jusqu’au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore. Le démon de notre cœur s’appelle “À quoi bon !” L’enfer, c’est de ne plus aimer. »
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