« La Commission européenne a choisi de faire venir toujours plus de migrants pour détruire les nations » Jérôme Rivière
La Commission européenne s’est engagée à verser un milliard d’euros aux Afghans et aux pays voisins qui ont accueilli des migrants afghans. Pourquoi tant de générosité de la part de l’Europe ?
Réponse de Jérôme Rivière, député européen, au micro de Boulevard Voltaire.
BV: La Commission européenne s’est engagée à verser un milliard d’euros aux Afghans et aux pays voisins de l’Afghanistan qui ont accueilli une partie des réfugiés. C’est généreux…
JR: C’est aberrant. Il y a moins d’une semaine, douze pays de l’Union européenne, quasiment la moitié des membres de l’Union européenne, se sont adressés à la Commission européenne pour lui demander de financer des barrières physiques aux frontières de l’Union européenne afin de faire face à la vague de migrants accablant les nations et les populations européennes. La commissaire aux Affaires intérieures Mme Johanssopn a expliqué qu’elle n’y était pas favorable car les fonds européens sont limités.
On répond aux États membres que les fonds européens sont limités pour protéger les frontières et empêcher l’invasion migratoire et, dans le même temps, on va distribuer un milliard d’euros de ces mêmes fonds européens en Afghanistan. C’est aberrant et ça dénote bien une politique et une vision migratoires totalement opposées à la volonté des peuples. Cela correspond à un projet qui n’appartient qu’à la Commission en écho avec le pacte sur les migrations. C’est contre cette politique invraisemblable que le groupe Identité et Démocratie, dont font partie les députés du Rassemblement national au Parlement européen, se bat.
BV: Cette décision de la Commission n’a aucun sens.
JR: On pourrait penser que cet argent apparaît, dans un contexte diplomatique entre le pouvoir des talibans et les 27 pays d’Europe et les États-Unis, comme une volonté de négocier avec ce gouvernement inquiétant.
Comme l’ensemble des parlementaires du Rassemblement national, je récuse toute autorité à l’Union européenne de négocier quoi que ce soit en matière d’affaires étrangères. Les politiques d’affaires étrangères et de défense sont exclues des traités. Ce sont des domaines qui sont du ressort des nations. Il appartient à la France, si elles le souhaite et s’il en va de ses intérêts stratégiques, de choisir ou non de discuter avec les talibans. Quand on arrive à une table de négociation en donnant un milliard d’euros alors qu’on refuse aux États membres de se protéger contre le problème créé par le régime des talibans avec l’immigration massive, cela s’oppose totalement à la volonté des peuples. La dérive de la Commission est inquiétante. Ils vont toujours plus loin et ils le font avec l’argent des Européens, et en particulier avec l’argent des Français.
BV: Il n’y a pas de budget pour sécuriser les frontières, en revanche il y en a un pour encourager les vagues migratoires. Est-ce une volonté idéologique d’« open society » ?
JR: Bien sûr, lorsque vous dites « open society », vous faites quasiment référence à l’association de M. Soros. C’est un lapsus qui donne le vrai sens des choses ! Aujourd’hui, la Commission, qui n’émane d’aucun processus électoral et n’a aucun mandat de la part d’aucun peuple, a choisi le projet poussé par des associations telles que celle de M. Soros de faire venir toujours plus de migrants pour détruire les nations. Leur objectif est de mettre un terme aux nations et d’essayer de nous fondre dans un espace qui nous réduit à des consommateurs, enlève l’aspect citoyen et veut briser notre civilisation. Les vagues de migrants toujours plus importantes sont, pour eux, le meilleur outil pour tenter d’y parvenir.
Ce milliard d’euros refusé aux nations européennes pour se protéger est, brutalement et sans discussion au Parlement, accordé aux talibans pour encourager les vagues migratoires toujours plus grandes.
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