« Le communisme, 1917–2017 », le nouveau livre de Bernard Antony
Par Infos Toulouse
Bernard Antony, président de l’AGRIF, a choisi Octobre 2017 pour publier son nouveau livre événement : « Le communisme, 1917–2017 », édité chez Godefroy de Bouillon. Un bilan d’un siècle de régimes communistes, cent ans après la Révolution russe d’octobre 1917. Bernard Antony a bien voulu répondre aux questions d’Infos-Toulouse.
Infos-Toulouse. Votre livre « Le communisme, 1917–2017 » sort dans quelques jours. Pourquoi avoir voulu écrire ce livre ?
Bernard Antony : Il y a une immense littérature sur le communisme avec de très grands écrivains et pour ne citer que lui, ce géant que fut Soljenitsyne. Mais en cette période où s’impose le bilan de cent ans de communisme, j’ai voulu proposer, comme je l’ai fait pour l’islam, un livre de vaste synthèse mettant en avant la constante de mécanismes identiques dans tous les régimes communistes et notamment ceux de la Tchéka et du Goulag.
Mon livre vient vingt ans après l’excellent « Livre noir du communisme » mais en effet le communisme a continué et continue. Je propose un texte plus court et que j’espère d’une lecture aisée notamment pour les étudiants et plus jeunes en général.
J’y ai fait passer aussi le fruit de mon expérience personnelle du communisme à la fois dans notre région et dans un certain nombre de pays.
IT. L’idéologie communiste est présentée comme différente et variée selon les régimes. Staline, Mao, Polpote, Kim Jong Un ou Chavez sont-ils les mêmes ?
BA : L’idéologie communiste est fondamentalement la même dans tous les pays tombés sous les carcans du parti communiste. Mais évidemment les personnages monstrueux à les diriger ne sont pas exactement les mêmes. Un peu comme dans les démons de l’enfer il y a une hiérarchie dans la monstruosité. Mais Staline, Mao, Ho Chi Minh, Pol Pot et tant d’autres sont tous des enfants de Lénine, en quelque sorte « le père de la Trinité du mal » (Lénine, Trotski, Staline) selon l’expression de Vladimir Volkoff.
Et comme l’écrivait Dimitri Stolypine, l’écrivain, fils du grand ministre du tsar, Piotr Stolypine, assassiné en 1911 : « Chaque époque et chaque régime du communisme apporte son « style » particulier dans la répression massive ».
IT. Vous parlez de mémoricide, pourquoi l’Occident a t-il tant de mal à mettre en lumière les crimes issu du communisme ?
BA : Je pense que cela tient essentiellement au fait que Staline, après avoir amplement collaboré avec son mentor Hitler, a été attaqué par celui-ci le 22 juin 1941 et s’est ensuite retrouvé dans le camp des vainqueurs et surtout toute une intelligentsia communiste, ou anciennement communiste mais sans grande repentance, est demeurée très influente dans les médias, la culture et l’éducation.
IT. Quel bilan peut-on tirer du communisme après un siècle d’existence ?
BA : Brutalement, c’est pour le moins celui de cent millions de morts, massacrés souvent dans des atrocités inimaginables mais c’est aussi celui des milliards de victimes des peuples asservis.
IT. Où en est le communisme aujourd’hui ?
BA : On oublie trop souvent que près du tiers de la population de l’humanité est encore dirigé par les carcans des partis communistes en Chine, en Corée du Nord, dans les trois pays d’Indochine. Et il ne faut pas oublier Cuba…
Mais surtout le communisme en Occident a donné naissance à des virus mutants et avec l’AGRIF je m’emploie à démontrer que l’idéologie appelée antiracisme est l’aboutissement le plus parfaitement raciste qui soit de la haine nihiliste du communisme de tout ce qui fait l’identité humaine : religion, famille, patrie, culture. C’est la haine de l’enracinement en général dont la grande philosophe et mystique Simone Weil (à ne pas confondre avec Simone Veil !) a mis en relief l’importance pour la personne humaine.
Lorsque, comme moi on se déplace beaucoup en voiture, pouvant ainsi écouter nombre de radios, on mesure combien nombre d’émissions sont animées par tout un réseau de néo-communistes.
IT. Comment expliquer l’occultation des crimes commis par les milieux de l’enseignement, la culture et les médias ?
BA : Justement, pour la raison que je viens d’invoquer. Et c’est ainsi que fonctionne toute une connivence de désinformation négationniste et mémoricide mettant d’autant plus en avant sans cesse les abominations du nazisme, pour occulter celles du communisme. Comme si, selon la juste expression du grand historien Pierre Chaunu, Hitler et Staline n’avaient pas été des jumeaux hétérozygotes. Comme si la Gestapo et le système des camps de la mort du nazisme n’avaient pas été formés avec les instructeurs de la Tchéka et du Goulag, obligeamment prêtés à Hitler par Staline.
Bernard Antony, président de l’AGRIF, a choisi Octobre 2017 pour publier son nouveau livre événement : « Le communisme, 1917–2017 », édité chez Godefroy de Bouillon. Un bilan d’un siècle de régimes communistes, cent ans après la Révolution russe d’octobre 1917. Bernard Antony a bien voulu répondre aux questions d’Infos-Toulouse.
Infos-Toulouse. Votre livre « Le communisme, 1917–2017 » sort dans quelques jours. Pourquoi avoir voulu écrire ce livre ?
Bernard Antony : Il y a une immense littérature sur le communisme avec de très grands écrivains et pour ne citer que lui, ce géant que fut Soljenitsyne. Mais en cette période où s’impose le bilan de cent ans de communisme, j’ai voulu proposer, comme je l’ai fait pour l’islam, un livre de vaste synthèse mettant en avant la constante de mécanismes identiques dans tous les régimes communistes et notamment ceux de la Tchéka et du Goulag.
Mon livre vient vingt ans après l’excellent « Livre noir du communisme » mais en effet le communisme a continué et continue. Je propose un texte plus court et que j’espère d’une lecture aisée notamment pour les étudiants et plus jeunes en général.
J’y ai fait passer aussi le fruit de mon expérience personnelle du communisme à la fois dans notre région et dans un certain nombre de pays.
IT. L’idéologie communiste est présentée comme différente et variée selon les régimes. Staline, Mao, Polpote, Kim Jong Un ou Chavez sont-ils les mêmes ?
BA : L’idéologie communiste est fondamentalement la même dans tous les pays tombés sous les carcans du parti communiste. Mais évidemment les personnages monstrueux à les diriger ne sont pas exactement les mêmes. Un peu comme dans les démons de l’enfer il y a une hiérarchie dans la monstruosité. Mais Staline, Mao, Ho Chi Minh, Pol Pot et tant d’autres sont tous des enfants de Lénine, en quelque sorte « le père de la Trinité du mal » (Lénine, Trotski, Staline) selon l’expression de Vladimir Volkoff.
Et comme l’écrivait Dimitri Stolypine, l’écrivain, fils du grand ministre du tsar, Piotr Stolypine, assassiné en 1911 : « Chaque époque et chaque régime du communisme apporte son « style » particulier dans la répression massive ».
IT. Vous parlez de mémoricide, pourquoi l’Occident a t-il tant de mal à mettre en lumière les crimes issu du communisme ?
BA : Je pense que cela tient essentiellement au fait que Staline, après avoir amplement collaboré avec son mentor Hitler, a été attaqué par celui-ci le 22 juin 1941 et s’est ensuite retrouvé dans le camp des vainqueurs et surtout toute une intelligentsia communiste, ou anciennement communiste mais sans grande repentance, est demeurée très influente dans les médias, la culture et l’éducation.
IT. Quel bilan peut-on tirer du communisme après un siècle d’existence ?
BA : Brutalement, c’est pour le moins celui de cent millions de morts, massacrés souvent dans des atrocités inimaginables mais c’est aussi celui des milliards de victimes des peuples asservis.
IT. Où en est le communisme aujourd’hui ?
BA : On oublie trop souvent que près du tiers de la population de l’humanité est encore dirigé par les carcans des partis communistes en Chine, en Corée du Nord, dans les trois pays d’Indochine. Et il ne faut pas oublier Cuba…
Mais surtout le communisme en Occident a donné naissance à des virus mutants et avec l’AGRIF je m’emploie à démontrer que l’idéologie appelée antiracisme est l’aboutissement le plus parfaitement raciste qui soit de la haine nihiliste du communisme de tout ce qui fait l’identité humaine : religion, famille, patrie, culture. C’est la haine de l’enracinement en général dont la grande philosophe et mystique Simone Weil (à ne pas confondre avec Simone Veil !) a mis en relief l’importance pour la personne humaine.
Lorsque, comme moi on se déplace beaucoup en voiture, pouvant ainsi écouter nombre de radios, on mesure combien nombre d’émissions sont animées par tout un réseau de néo-communistes.
IT. Comment expliquer l’occultation des crimes commis par les milieux de l’enseignement, la culture et les médias ?
BA : Justement, pour la raison que je viens d’invoquer. Et c’est ainsi que fonctionne toute une connivence de désinformation négationniste et mémoricide mettant d’autant plus en avant sans cesse les abominations du nazisme, pour occulter celles du communisme. Comme si, selon la juste expression du grand historien Pierre Chaunu, Hitler et Staline n’avaient pas été des jumeaux hétérozygotes. Comme si la Gestapo et le système des camps de la mort du nazisme n’avaient pas été formés avec les instructeurs de la Tchéka et du Goulag, obligeamment prêtés à Hitler par Staline.
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