Richard Descoings, une mort gay
Avec la mort de Richard Descoings à New York, on a assisté à un étalage d’ignorance volontaire consternant. A lire la presse française, on aurait pu penser que Richard Descoings était un grand réformateur de Sciences Po dans la direction de la tolérance et de l’ouverture. Et on aurait pu penser que sa mort était inexplicable.
Richard Descoings a, en réalité, introduit à Sciences Po le politiquement correct à doses intensives. Il y a fait entrer la « discrimination positive », qui est l’envers de la méritocratie, puisqu’elle vient récompenser davantage l’origine sociale ou ethnique que le mérite personnel. Il y a supprimé l’épreuve de culture générale, autre signe de nivèlement par le bas. Il y a fait pénétrer davantage encore le relativisme, et y a installé l’enseignement, entre autres, de la théorie du genre, destinée à redéfinir le sexe comme étant non pas biologique, mais l’effet d’une « construction sociale » imposée dont il s’agit de se « libérer » (découle de cette « théorie » une mise sur le même plan de la parentalité et de l’homoparentalité, des familles homosexuelles et des familles hétérosexuelles ou bisexuelles ; l’objectif des défenseurs de la théorie du genre étant de détruire l’ordre social occidental existant, considéré comme « oppresseur »).
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