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domingo, 28 de octubre de 2018

Un entrainement à l’argumentation pour mieux diffuser le Vrai, le Bien et le Beau



Parcours Socrate : venez rencontrez les grandes figures de la civilisation européenne avec Jacques Trémolet de Villers


Pour cette nouvelle saison, Ichtus organise une série de dix rencontres autour des grandes figures de la civilisation européenne, d’Homère à aujourd’hui. Ce ne sont ni des cours ni des conférences : ce sont des conversations avec les auteurs à travers leurs textes, lus et commentés.

Dans toute renaissance, il y a un retour aux sources. Et en particulier aux sources grecque et latine, sur lesquelles s’est bâti le christianisme. Plus que jamais nous avons besoin de redécouvrir ces trésors pour y puiser des nourritures pour penser et agir aujourd’hui.

Ces rencontres seront animées par Jacques Trémolet de Villers, orateur de grand talent qui sait mieux que quiconque célébrer les beautés de la civilisation.

Nous vous donnons rendez-vous pour la première rencontre autour d’Homère le jeudi 8 novembre, de 20h à 22h, au 49 rue des Renaudes (XVIIème).

https://youtu.be/VKJQhYOycVM




PARCOURS – SOCRATE : CULTURE EUROPÉENNE – HUMANISME ET POLITIQUE

Ce parcours de 20 séances se déroule sur 2 années le jeudi soir de 20h à 22h au 49 rue des Renaudes 75017 Paris.
Il est animé par Jacques Tremolet de Villers, avocat.
« Apprendre et diffuser le bonheur »
« Que vaut le discours écrit ou le livre pour l’éducation des esprits ?
– Il n’est au fond, dit Socrate, qu’un magnifique amusement.
“Mais beaucoup plus belle est, je crois, l’application à l’enseignement des esprits quand, par l’usage de l’art de la discussion dialoguée, on plante et sème dans l’âme qui y est appropriée, des discours que le savoir accompagne et qui, au lieu de rester stériles, ont en eux une semence par laquelle, en d’autres âmes germeront d’autres discours capables de procurer à nouveau les mêmes effets et de conduire ainsi ceux qui les possèdent et les diffusent au plus haut degré de bonheur qui soit possible pour les hommes “. Platon Le Banquet.


OBJECTIF ET METHODE DU PARCOURS

Le but de ce parcours est donc l’entrainement à une méthode de recherche et de diffusion du Vrai, du Beau et du Bien, seules semences du bonheur pour les personnes et de paix pour les sociétés.
Cet entrainement se forme par la rencontre avec ceux qui, dans l’histoire, depuis Homère jusqu’à nos jours ont été et seront semences de Vérité, de Bonté et de Beauté.
Chaque séance comportera :
– un discours sur quelques textes émanant de l’auteur rencontré.
– une discussion assimilatrice des textes présentés
– un entrainement à l’argumentation pour mieux diffuser le Vrai, le Bien et le Beau ainsi rencontrés.
« Quand nous aurons trouvé cette sagesse, alors, nous commencerons à nous occuper de politique. » Socrate dans Platon (Le Gorgias)

PROGRAMME ANNÉE A : 2018 – 2019

Jeudi 8 novembre 2018 – Première Séance : Homère

Pourquoi Homère, aujourd’hui ? La source de l’éducation civique à Athènes, et, plus tard à Rome. Dans l’histoire, au commencement de toutes les renaissances. Homère, pour nous aujourd’hui (Sylvain Tesson « Un été avec Homère »).

Jeudi 22 novembre 2018 – Deuxième Séance Platon (et Socrate et l’Académie)

Le Vrai, le Beau, le Bien. L’Amour. La Mort. La Cité. « Les forces de l’Ame » Le sens des fins dernières. L’Enfer, le Purgatoire, le Paradis.

Jeudi 6 décembre 2018 – Troisième Séance Aristote (et Alexandre)

Physique et Métaphysique et l’école péripatéticienne. La politique. La métaphysique naturelle de l’ordre humain ». Aristote et Saint Thomas.

 Jeudi 20 décembre 2018- Quatrième Séance Virgile (et Auguste)

Extrait des Bucoliques I et IVe églogue. Enéide La vocation de Rome. Géorgiques Le retour à la terre. “Un Auguste aisément peut faire des Virgile !”. Retour à Virgile (et d’autres) dans la renaissance de Rome après la chute de la République. Au commencement de toutes les renaissances.

 Jeudi 10 janvier 2019- Cinquième Séance Cicéron, ou l’art du dialogue au service de la Cité

La vieillesse, la mort. La politique, l’amitié. La vertu de justice. Les lois naturelles de la sagesse politique.

Jeudi 24 janvier 2019 – Sixième Séance La Révélation chrétienne

« Je suis la Voie, la Vérité, la Vie ». Non plus des idées, mais « Jésus, vrai Dieu et vrai homme ». « L’Eglise…Jésus Christ répandu et communiqué »

Jeudi 7 février 2019 – Septième Séance La révolution Chrétienne

« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Spirituel, temporel. Le Pape et l’Empereur.

Jeudi 21 février 2019 – Huitième Séance Dante et l’Apogée de la Renaissance Chrétienne

Virgile conduit Dante. Dante et Béatrice. Enfer, Purgatoire et Paradis. Dante père de l’Italie.

Jeudi 14 mars – Neuvième Séance Le Trésor de l’âme française

Saint Martin. Clovis – Clotilde – Rémi (Le testament de Saint Rémi). Le testament de Saint Louis.

Jeudi 28 mars – Dixième Séance Le miracle de Jeanne d’Arc

Aujourd’hui. Le Procès de Rouen, bréviaire du laïc français.

PARCOURS SOCRATE : CULTURE EUROPÉENNE - HUMANISME ET POLITIQUE
Informations de contact

Formules

INSCRIPTION 2018-2019

-
Formules
Montant
PARTICIPATION AU FRAIS FORMATION 10 séances 2018-2019
100,00 €
PARTICIPATION AU FRAIS FORMATION TARIF RÉDUIT ETUDIANT et ENSEIGNANT
50,00 €

Adresse de l'évènement

ICHTUS
49 Rue des Renaudes
Code d'accès de l'immeuble : 374 A
75017 Paris
France




viernes, 26 de octubre de 2018

Aleksandr Solzhenitsyn: "You will understand everything immediately, when you yourself — "hands behind the back"—toddle into our Archipelago."


Remembering Solzhenitsyn: Observations on the Gospel, socialism, and power


His bravery on behalf of freedom gained him the gratitude of oppressed peoples everywhere.

by Lawrence W. Reed

When Aleksandr Solzhenitsyn died 10 years ago (in 2008) at age 89, men and women of conscience in every country mourned the passing of a towering figure. His unending courage in the face of brutal tyranny was astonishing. His prolific contributions to Russian literature earned him a Nobel Prize, while his bravery on behalf of freedom gained him the gratitude of oppressed peoples everywhere.
At great risk to themselves, some people muster the courage to speak truth to power. In a world teeming and cursed with the corrupt and power-besotted, that’s a supremely admirable quality. We should hope and pray for a lot more of it. Solzhenitsyn confronted power with truth until that power literally dissolved.
His revelations gave President Ronald Reagan all the ammunition he needed to brand the Soviet regime an “Evil Empire.” Another Nobel laureate in Literature, Peru’s Mario Vargas Llosa, declared,
The extraordinary political and intellectual feat of Solzhenitsyn was to emerge from the hell of a concentration camp to tell the story in books whose moral and documentary force has no parallel in modern history.
December 11, 2018, will mark the centennial of Solzhenitsyn’s birth—a perfect occasion to once again celebrate his remarkable legacy.
‘So, were we any better?’
Soviet communism had just marked its first birthday when Solzhenitsyn was born. He grew up knowing nothing else. During World War II, while in his mid-20s, he fought in the Red Army against the Nazi German invasion—for which he was twice decorated. His war-time service, when he witnessed Soviet atrocities against both soldiers and civilians, led him to start questioning the moral legitimacy of the Soviet regime and the Marxist ideology upon which it rested. Recalling this time many years later, he wrote:
There is nothing that so assists the awakening of omniscience within us as insistent thoughts about one’s own transgressions, errors, mistakes. After the difficult cycles of such ponderings over many years, whenever I mentioned the heartlessness of our highest-ranking bureaucrats, the cruelty of our executioners, I remember myself in my Captain’s shoulder boards and the forward march of my battery through East Prussia, enshrouded in fire, and I say: So were we any better?
Being a very thoughtful and introspective intellectual, Solzhenitsyn could not dismiss what he saw as simply the failure of a few bad people. He sensed something rotten in the system itself. And of course, he was right. Bad people are everywhere, but nothing brings them forth and licenses them to do evil more thoroughly than concentrated power and the subordination of morality to the service of a statist ideology.
Even before the war ended, he ventured a few critical comments about the system in letters to a friend, which fell into the hands of the authorities and led to his arrest. For his thoughts, he was incarcerated. He endured nearly a decade in the hard-labor camps he later christened The Gulag Archipelago in the title of his most famous work.
Beating labour camps, cancer, ricin, and exile
In an October 2017 essay noting the centennial of the 1917 Bolshevik Revolution, I wrote about a particularly notable experience that deeply affected Solzhenitsyn. A fellow inmate at the Ekibastuz prison camp, a recent convert to Christianity named Boris Kornfeld, imparted a few kind words and personal attention. Solzhenitsyn would later credit Kornfeld with giving him enormous mental and spiritual strength.
After his release in 1953, Solzhenitsyn was forced into three years of internal exile. He endured (and recovered from) a deadly cancer. Quietly, he spurned Marxism and its progeny, communism and socialism. He became a convert to Eastern Orthodox Christianity. He reflected on his wartime and prison experiences. And he began to write, though only one of his many full-length books was ever allowed to be printed in the Soviet Union, A Day in the Life of Ivan Denisovich. He won the Nobel Prize for Literature in 1970, though Soviet authorities would not permit him to leave the country to accept it.
All of his books, short stories, and poems are literary gems and/or historical masterpieces, but none surpasses The Gulag Archipelago in importance to the world. It remains a gripping account of life in the vast network of Soviet prison camps where people were enslaved, overworked, tortured, and killed for—in many cases—nothing more than opposing socialism, communism, Stalin, the Party, or some other aspect of the vaunted “workers’ paradise.” It’s been described as “an unrelenting indictment of communist ideology.” Terror was the modus operandi from its founding philosophical father Karl Marx to his acolytes in Russia, Lenin and Stalin.
Solzhenitsyn secretly labored on the manuscript for ten years, from 1958 to 1968. Then he had to solve the problem of how to get it smuggled out of the country for publication. Soviet authorities were keeping an eye on him 24/7. In August 1971, he was poisoned with the deadly toxin ricin, but he survived. More than once, the secret police raided his living quarters, seized his papers, and interrogated his associates, one of whom hanged herself afterward. Fortunately, he had produced more than one copy, so even after the police had confiscated one, he was eventually able to get another spirited to Paris, where it was published in 1973.
Much credit is due to the famous cellist Mstislav Rostropovich, who sheltered Solzhenitsyn in the early 1970s and was later expelled from Russia because of it. Every so often, I watch the YouTube video of Rostropovich playing Bach’s cello suites to remind myself of what a great man he was, too.
In his own words
The book was an instant sensation, and the rest is great history. The Soviet Union would never be the same. It disappeared less than 20 years later under the weight of its own inherent evil, from the challenge of domestic opposition emboldened in part by Solzhenitsyn and because of international pressure from Westerners including Ronald Reagan, Margaret Thatcher, and Pope John Paul II.
Solzhenitsyn was arrested and expelled from the Soviet Union in early 1974. He settled in the US (in Vermont), where he resided for almost 20 years. In 1994, he returned to a post-communist Russia, where he lived out his remaining days until his death in 2008. Since 2009, Gulag has been mandatory reading as part of the curriculum in Russian schools.
In his honor, I devote the balance of this essay to some of my favorite words of Solzhenitsyn himself.
From a February 2003 Interview with Joseph Pearce, Sr., published in the St. Austin Review:
In different places over the years I have had to prove that socialism, which to many western thinkers is a sort of kingdom of justice, was in fact full of coercion, of bureaucratic greed and corruption and avarice, and consistent within itself that socialism cannot be implemented without the aid of coercion.
Communist propaganda would sometimes include statements such as "we include almost all the commandments of the Gospel in our ideology." The difference is that the Gospel asks all this to be achieved through love, through self-limitation, but socialism only uses coercion.
From The Gulag Archipelago:
If only there were evil people somewhere insidiously committing evil deeds, and it were necessary only to separate them from the rest of us and destroy them. But the line dividing good and evil cuts through the heart of every human being. And who is willing to destroy a piece of his own heart?....
This is surely the main problem of the twentieth century: Is it permissible merely to carry out orders and commit one’s conscience to someone else’s keeping? Can a man do without ideas of his own about good and evil, and merely derive them from the printed instructions and verbal orders of his superiors? Oaths! Those solemn pledges pronounced with a tremor in the voice and intended to defend the people against evildoers: see how easily they can be misdirected to the service of evildoers and against the people!
From The First Circle (1968):
For a country to have a great writer is like having a second government. That is why no regime has ever loved great writers, only minor ones.
From his Nobel lecture (printed version, since it was not personally delivered for reasons explained above):
Woe to that nation whose literature is disturbed by the intervention of power. Because that is not just a violation against "freedom of print," it is the closing down of the heart of the nation, a slashing to pieces of its memory. The nation ceases to be mindful of itself, it is deprived of its spiritual unity, and despite a supposedly common language, compatriots suddenly cease to understand one another.
And finally, this profound warning from The Gulag Archipelago:
Oh, Western freedom-loving “left-wing” thinkers! Oh, left-wing laborists! Oh, American, German and French progressive students! All of this is still not enough for you. The whole book has been useless for you. You will understand everything immediately, when you yourself — "hands behind the back"—toddle into our Archipelago.
Lawrence W. Reed is president of the Foundation for Economic Education (FEE) and author of Real Heroes: Incredible True Stories of Courage, Character, and Conviction and Excuse Me, Professor: Challenging the Myths of ProgressivismFollow on Twitter and Likeon Facebook.Republished from FEE under a Creative Commons licence.








Source: www.mercatornet.com

Experts: Scrapping (INF) Treaty deal could allow Pentagon freedom to deploy missiles to counter China


Trump treaty threat revives Cold War-style nuclear arms race


Experts: Scrapping deal could allow Pentagon freedom to deploy missiles to counter China


By Ben Wolfgang - The Washington Times - Monday, October 22, 2018


Washington and Moscow returned to Cold War-style rhetoric Monday as President Trump ratcheted up his threat to unilaterally pull the U.S. out of a key agreement that has kept the nuclear arsenals of both sides in check since the Reagan era, as Russia demanded an explanation and analysts warned that the move could spur nuclear deployments around the globe.

Mr. Trump revealed to reporters that he felt so strongly Russia was cheating on the deal that he didn’t bother to inform the Kremlin before making his decision.

Russia has not adhered to the agreement,” Mr. Trump said. “We have more money than anybody else by far. We’ll build it up until they come to their senses.”
The high-stakes threats of a revived nuclear arms race were issued as White House National Security Adviser John R. Bolton prepares for a tense meeting with Russian President Vladimir Putin on Tuesday.

Both sides have publicly declared that they will begin ramping up their missile capabilities. The meeting was scheduled before Mr. Trump said last week that he intended to withdraw the U.S. from the Intermediate-Range Nuclear Forces (INF) Treaty, a deal designed to limit the U.S. and Russia from building or deploying any missiles and launch systems with an “intermediate” range of 300 to 3,400 miles.

Signed in 1987 by President Reagan and Soviet leader Mikhail Gorbachev, the INF cooled fears that a “limited” nuclear war short of an all-out exchange could erupt in Europe. Both sides dismantled huge caches of missiles as part of the agreement, which remained in place after the fall of the Soviet Union.


SEE ALSO: Trump promises nuclear buildup, warns Russia not to ‘play games’


Source: www.washingtontimes.com

À l’intérieur du monde occidental, l’Europe a choisi un mode de suicide particulier, qui inclut le fait d’assassiner les nations qui la composent


Houellebecq : “Il vaudrait mieux que la religion catholique reprenne le dessus”



Valeurs actuelles a accompagné Michel Houellebecq durant vingt-quatre heures en Belgique, où il recevait le prix Oswald-Spengler, et publie le texte de son discours.

Extraits :

“Je considère l’état de l’Occident du point de vue des deux critères que mon histoire intellectuelle m’a amené à considérer comme fondamentaux — la démographie et la religion“.

“Je suis prêt à voter pour n’importe qui pourvu qu’on propose la sortie de l’Union européenne et de l’Otan, ça, j’y tiens beaucoup”.

“Je n’avais pas été d’accord [avec livre d’Éric Zemmour, Le suicide français] (…). Dans l’histoire récente de la France, il y a quelque chose qui relève non pas du suicide, mais bel et bien de l’assassinat. Et le coupable de cet assassinat n’est guère difficile à découvrir : c’est l’Union européenne. (…) À l’intérieur du monde occidental, l’Europe a choisi un mode de suicide particulier, qui inclut le fait d’assassiner les nations qui la composent”.

“Pour juger de l’état de santé d’une société, il se réfère uniquement à l’état de santé de la religion qui la fonde et la constitue. (…) j’ai eu l’occasion de constater, dans ma vie privée, que la religion pouvait modifier le comportement de l’être humain — et que c’était la seule chose, en réalité, qui était capable de le faire, en dehors de l’amour.(…) Considérons la situation de l’islam, à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle (…). Les élites s’en détachaient rapidement. (…) L’islam apparaissait comme une survivance archaïque, vouée à disparaître dans des délais brefs. Considérons ce qu’est l’islam aujourd’hui, dans ces mêmes pays. Qui peut sérieusement soutenir : Ce qui s’est produit pour l’islam ne peut en aucun cas se produire pour le christianisme ?”

“Du temps où l’islam était caché, où c’était l’islam des caves, tout allait bien. Maintenant, ils posent problème. Ça, c’est parce qu’on leur a dit qu’ils pouvaient être visibles. Pour régler ça, il vaudrait mieux que la religion catholique reprenne le dessus.“

“La gestation pour autrui, c’est grave. Pour une femme, la grossesse, c’est pas rien, ça modifie son corps. Acheter un corps de femme, c’est dégueulasse.”


Michel Houellebecq representa el ambiente de un Occidente que ha perdido sus esperanzas y se prepara para abandonarse ...


La sociedad "Oswald Spengler" premia al escritor Michel Houellebecq, autor profético sobre la islamización de Francia



La Sociedad "Oswald Spengler" ha concedido el Primer Premio que lleva el propio nombre de la entidad académica al famoso escritor Michel Houellebecq en un acto que se celebró en un hotel de Bruselas el pasado viernes, 19 de octubre.

Houellebecq es un escritor mundialmente famoso por su novela "Sumisión", obra polémica e inquietante, que plantea un futuro oscuro para una República Francesa islamizada en un grado muy elevado. El escritor no ha tardado en ser acusado de "islamofobia", ataque ante el cual responde que lo único que ha hecho es adelantar acontecimientos, siguiendo racionalmente las tendencias que ya se observan en el país galo y en otras naciones de occidente. La novela se ha traducido al español en la editorial Anagrama. En esa Francia alienada que hoy podemos conocer, la Sorbona se ha convertido en una Escuela Coránica, las mujeres francesas adoptan masivamente vestimentas musulmanas, y una formación política mahometana se hace dueña de las urnas de un país occidental.

Tal como reza en su propia página web, "la Sociedad Oswald Spengler para el Estudio de la Humanidad y de la Historia Mundial está dedicada al estudio comparativo de las culturas y las civilizaciones, incluyendo la prehistoria, la evolución de la humanidad entendida como un todo, así como las extrapolaciones que consideran el posible futuro del hombre". Se trata de una sociedad académica internacional que toma su inspiración de los trabajos e ideas del filósofo alemán Oswald Spengler (1880-1936), con ánimo de revisarlos, ponerlos al día y examinarlos críticamente, pero que también se marca el propósito de realizar un trabajo interdisciplinar que incluye materias como la teoría evolucionista, la sociobiología, la filosofía, la psicología, la jurisprudencia y la arqueología. En la dirección de dicha Sociedad figuran el famoso economista alemán Max Otte, así como los profesores David Engels y Gerd Morgenthaler.

El pensador germano Spengler elaboró toda una teoría cíclica sobre las grandes civilizaciones mundiales. Éstas, al igual que los seres vivos, nacen, crecen y finalmente –tras un envejecimiento o declinar- mueren. En contradicción y hostilidad abierta con el nazismo, Spengler nunca defendió la supremacía de la civilización occidental sobre las otras, ni aprobó las tesis racistas o biológicas que, de manera pseudocientífica, apoyan una superioridad "aria". Antes al contrario, su pensamiento es pluralista, estableciendo la comparación entre la Historia de la Humanidad y un jardín de plantas de la más variada especie. Cada planta (civilización) posee su propio ritmo y ciclo, y en el primer tercio del siglo XX Spengler trató de comprender ésta fase senil en la que se encuentra Europa en su famosa obra La Decadencia de Occidente.

El profesor de Historia de Roma, David Engels, de la Universidad Libre de Bruselas, explica los motivos por los que Houellebecq ha obtenido este Primer Premio de la Sociedad "Spengler", dotado con una cuantía de 10.000 euros:

"Nosotros buscábamos un pensador merecedor del mismo, en continuidad intelectual con Spengler. Para nosotros, de entre los autores actuales, Michel Houellebecq representa de la manera más palpable este ambiente melancólico de un Occidente cínico que ha perdido todas sus esperanzas y se prepara para abandonarse a sí mismo. Su "Sumisión" anuncia el naufragio del sistema universitario occidental, el fin de la democracia europea, la creación de un Estado franco-mediterráneo autoritario en manos de un presidente conservador y la islamización de Europa, es una novela que no puede ser más spengleriana." (Entrevista a D. Engels en el medio belga "Le Vif")

Houellebecq : “Il vaudrait mieux que la religion catholique reprenne le dessus”



Valeurs actuelles a accompagné Michel Houellebecq durant vingt-quatre heures en Belgique, où il recevait le prix Oswald-Spengler, et publie le texte de son discours. Extraits : “Je considère l’état de l’Occident du point de vue des deux critères que mon histoire intellectuelle m’a amené à considérer comme fondamentaux — la démographie et la religion“. […]


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miércoles, 24 de octubre de 2018

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