La crise politique et démocratique en France : les piliers du néo-totalitarisme français au XXIe siècle [L’Agora]
Philippe Perchirin
18ème texte publié par Philippe Perchirin, qui nous revient après avoir rencontré un sérieux pépin de santé, bon rétablissement à lui. Il évoque toujours le « temps Macron et la marche à l’abîme de la France. Une France traversant une triple crise existentielle, économique et sociale, politique et démocratique, civilisationnelle »
Nous allons maintenant examiner en détail la crise démocratique gravissime que connaît le pays. La France ne cesse de prétendre à la face du monde qu’elle est une grande démocratie, le pays des droits de l’homme, et prétend faire la leçon à la planète entière. Cette prétention est obscène, et il est temps de dénoncer cette incroyable imposture à la face du monde.
La France n’a jamais été une démocratie. La révolution est passée par la terreur et le génocide vendéen pour aboutir au césarisme pré-totalitaire, qui a fait la suture entre la monarchie absolue de droit divin et les totalitarismes du XXe siècle. Le pays a depuis changé 17 fois de régime avant d’arriver à l’incroyable imposture de la Ve République. Elle a au mieux donné le change en pratiquant un despotisme de plus en plus éclairé jusqu’en 1914. Et de moins en moins depuis.
De 1803 à 1914, seul le régime économique a été libéral. Mais la persistance d’un régime théocratique, notamment de l’incroyable centralisme digne des pires dictatures du Tiers-Monde, a entravé son industrialisation.
Après 1914 s’est installée une mortifère étatisation de l’économie. Présentée comme un progrès, elle a violemment sapé les fondements de l’économie et encore davantage vidé les institutions de tout élément de démocratie en instaurant un régime de servage, de corruption et de clientélisme. Après avoir connu un régime d’économie d’État soviétisant dans les années 1950 – 1980, la France est passée à un régime de NEP soviétisante dans les années 1990, régime d’échec économique patent financé par une dette astronomique, la perte de 2 millions de TPE-PME-MEI et la faillite de l’État, des systèmes sociaux étatisés pillés par les clientèles, sans parler de l’explosion du déficit du commerce extérieur. Le monde politique se fout de ce désastre, car il ne sert pas le pays, mais se contente de se gaver.
N’oublions pas ces derniers points : les abrutis du système parlent de « libéralisme » pour désigner cette économie post-soviétisante (le vrai et seul libéralisme s’étant vu affubler du qualificatif soviéto-orwellien « d’ultra-libéralisme ». On entend parler aussi de « gagnants de la mondialisation ». L’écroulement du commerce extérieur prouve l’échec total de la mondialisation en France : une économie soviétisante ne peut que fermer ses frontières ou mourir. Il n’y a pas de « gagnants de la mondialisation » en France. Il n’y a que des gagnants de la prédation. L’ « élite » française (cette appellation est encore une obscénité) n’est qu’une racaille crasseuse de hyènes, de vautours, de chacals, de parasites et de vampires incompétents, malhonnêtes et corrompus, qui depuis des décennies pillent un peu plus le pays sans vergogne, votent des budgets en déficit, puis augmentent la dette et les dépenses destinées à acheter des clientèles qui falsifieront les fausses élections grâce à un scrutin confiscatoire radicalement antidémocratique et anticonstitutionnel. Macron est désormais la clé de voute de ce système pourri totalement illégitime.
Il n’y aura aucun espoir tant que cette racaille continuera à usurper le pouvoir. Mais la faillite complète de l’économie, de l’État et des systèmes sociaux, et partant de toute la société française entraînera une révolution de fait, quelle qu’en soit la forme. Et il faudra que les responsables répondent de leurs crimes devant le peuple.
Mais examinons les piliers de la dictature française actuelle. J’en vois 4 qui sont essentiels :
- L’Éducation Nationale
- Les Médias
- Le système dit « social » étatisé
- Le scrutin confiscatoire
L’introduction de la démocratie en France passe nécessairement par :
- La suppression de l’Éducation Nationale
- Le retour au total pluralisme des médias
- La fin de l’étatisation du système social
- La démocratisation radicale du scrutin
… dans le cadre d’un système politique rénové dans lequel la séparation horizontale et verticale des pouvoirs a été assurée, ainsi que l’indépendance de la justice (de l’exécutif) et son contrôle démocratique (sachant que la législation française doit être radicalement réformée, rationalisée et simplifiée, stabilisée).
Macron fait que le contraire et précipite le pays vers l’abîme.
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