Le problème turc.
L’ÉDITO D’YVES DE KERDREL
La destruction, ce matin, par la Turquie d’un avion russe n’est pas qu’un simple incident de frontière lié à la violation de l’espace aérien. C’est un acte délibéré de la part d’un pays qui joue un jeu de plus en plus trouble. La Turquie conduite d’une main de fer par le mégalomane Erdogan fait la richesse de l’État islamique en lui achetant des citernes de pétrole tous les jours. Son président, que l’on sait proche des frères musulmans, a déclaré : « les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants notre armée ». Et nul n’ignore qu’il rêve de reconstruire le califat ottoman aboli en 1924. Tout cela conduit à se demander quelle place la Turquie a encore dans l’Otan, et si cet acte de guerre ne vise pas à empêcher une grande coalition pour éliminer Dae’ch.
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