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jueves, 14 de noviembre de 2013

France 1675. La guerre franco-hollandaise ruine les Bretons. Quand Louis XIV lève de nouvelles taxes pour équiper l’armée, c’est l’explosion.


Quand les Bonnets rouges 
enflammaient la Bretagne





L'église de Lanvern Plonéour, aux environs de Pont l'Abbé. 
Le clocher a été rasé pour punir les révoltés d'avoir sonné le tocsin. 
Il n'a jamais été reconstruit.


« Les arbres commencent à peser le poids qu’on leur donne » : ce mot du duc de Chaulnes, gouverneur de Bretagne sous Louis XIV, se borne à décrire une situation : l’armée royale a maté la dernière grande jacquerie de l’Ancien Régime, celle des Bonnets rouges. Mais il est resté presque aussi douloureux dans la mémoire bretonne que, dans celle des Vendéens, la proclamation de Westermann devant la Convention : « La Vendée n’existe plus. Nous avons écrasé ses enfants sous les sabots de nos chevaux. »

Cent dix-huit ans séparent ces deux répressions, mais une même logique les anime, portée par deux régimes antagonistes : la volonté de faire payer à une partie du peuple français son refus de verser l’impôt. Celui du sang quand, en 1793, les paysans du bocage préfèrent moissonner plutôt que de participer à la levée en masse pour défendre la « patrie en danger » ; l’impôt tout court quand, en 1675, les Bretons prennent les armes pour protester contre les taxes levées par Colbert pour financer la guerre de Hollande.

Celle-ci a débuté en 1672, quand les armées de Louis XIV ont pénétré sur le territoire des Provinces-Unies pour briser l’encerclement que la Quadruple-Alliance (Saint Empire, Espagne, Brandebourg, Provinces-Unies) exerce sur la France. L’opération, qui se soldera par un demi-succès, va traîner en longueur : si la France sort agrandie de la paix de Nimègue (1678), elle ne parvient pas à rayer de la carte les Provinces-Unies ni même à annihiler leur flotte de commerce, grâce à laquelle les Hollandais nous mènent une guerre commerciale sans merci.

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