L’agriculture malade de l’idéologie écolo ?
par Yann Sergent
L´agriculture se meurt dans l’indifférence générale. Jean-Pierre Raffarin a bien poussé un cri d’alarme le 24 janvier, mais il a peu de chances d’être entendu. On accuse à juste titre l’Europe, qui interdit toute entente entre producteurs qui permettrait de faire face aux difficultés du marché ; on parle aussi à juste titre de la concurrence biaisée par les conditions sociales et environnementales différentes dans les autres pays d’Europe.
Mais on pourrait parler des Verts et des associations qui s’y rattachent. Depuis des années, ils militent à Bruxelles pour des normes de plus en plus exigeantes. Depuis des années, ils militent à Paris pour que les normes européennes soient durcies dans leurs transcriptions françaises. Depuis des années, ils s’opposent systématiquement à toutes les demandes d’agrandissement des élevages, leur interdisant d’atteindre la taille critique. Depuis des années, ils s’opposent systématiquement à toutes les demandes d’autorisation de création de stations de traitement des effluents d’élevage (unités de méthanisation, par exemple), au prétexte que cela risquerait de déboucher sur des demandes d’agrandissement.
Ils se sont battus à Sievens pour une idéologie. Comme en 68, ils avaient besoin d’un martyr, ils l’ont trouvé. Ils ont obtenu ce qu’ils voulaient : l’agriculture française est à genoux. Les autres ennemis de ces nuisibles sont le nucléaire, l’aviation et le diesel. Ils n’ont pas encore eu, en France, la peau du nucléaire, ils se battent autant qu’ils peuvent contre Notre-Dame-des-Landes et font le maximum contre le diesel.
Leurs cibles sont, comme par hasard, tous les domaines d’excellence de la France. Ils n’épargnent que le luxe… Curieux, non ?
L’écologisme, comme l’a appelé Luc Ferry, est le communisme de la fin du XXe siècle et du début de celui-ci : personne n’ose en dénoncer les méfaits, tout le monde acquiesce et la maladie gagne. Qu’il faille respecter notre environnement, c’est une évidence, mais y mettre un peu d’intelligence ne nuirait pas. Or, l’intelligence est difficilement compatible avec l’idéologie. Et la survie de notre pays est difficilement compatible avec leur idéologie.
Mais on pourrait parler des Verts et des associations qui s’y rattachent. Depuis des années, ils militent à Bruxelles pour des normes de plus en plus exigeantes. Depuis des années, ils militent à Paris pour que les normes européennes soient durcies dans leurs transcriptions françaises. Depuis des années, ils s’opposent systématiquement à toutes les demandes d’agrandissement des élevages, leur interdisant d’atteindre la taille critique. Depuis des années, ils s’opposent systématiquement à toutes les demandes d’autorisation de création de stations de traitement des effluents d’élevage (unités de méthanisation, par exemple), au prétexte que cela risquerait de déboucher sur des demandes d’agrandissement.
Ils se sont battus à Sievens pour une idéologie. Comme en 68, ils avaient besoin d’un martyr, ils l’ont trouvé. Ils ont obtenu ce qu’ils voulaient : l’agriculture française est à genoux. Les autres ennemis de ces nuisibles sont le nucléaire, l’aviation et le diesel. Ils n’ont pas encore eu, en France, la peau du nucléaire, ils se battent autant qu’ils peuvent contre Notre-Dame-des-Landes et font le maximum contre le diesel.
Leurs cibles sont, comme par hasard, tous les domaines d’excellence de la France. Ils n’épargnent que le luxe… Curieux, non ?
L’écologisme, comme l’a appelé Luc Ferry, est le communisme de la fin du XXe siècle et du début de celui-ci : personne n’ose en dénoncer les méfaits, tout le monde acquiesce et la maladie gagne. Qu’il faille respecter notre environnement, c’est une évidence, mais y mettre un peu d’intelligence ne nuirait pas. Or, l’intelligence est difficilement compatible avec l’idéologie. Et la survie de notre pays est difficilement compatible avec leur idéologie.
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