martes, 18 de noviembre de 2014

La situation dans l’est de l’Ukraine ne s’est pas améliorée


L’Otan dit constater des mouvements de troupes russes à la frontière russo-ukrainienne



Lors du dernier sommet du G20, organisé à Brisbane, le président russe, Vladimir Poutine, ne s’est pas attardé puisqu’il en est parti bien avant la fin… Et pour cause : sur fond de reprise des combats dans l’est de l’Ukraine (Donbass), où Moscou soutient les séparatistes, de la rumeur de l’envoi de forces stratégiques en Crimée, d’incidents répétés, notamment en mer Baltique ou encore de navires militaires russe envoyés croiser au large de l’Australie, le chef du Kremlin a reçu un accueil glacial de la part des dirigeants occidentaux.

D’habitude, le président russe, fin stratège, dit-on, fait preuve de fermeté sur le plan international, pour ensuite faire mine de reculer sur la ligne qu’il s’est lui-même fixé, dans un mélange de la technique dite de « la porte au nez » (vous exigez l’impossible avant de demander ce que vous voulez) avec celle de la « corde raide » (ou brinkmanship), qui consiste à pousser une situation jusqu’à la limite de la ligne rouge pour obtenir des concessions de la part de l’autre partie. Cette fois, il n’en a pas eu l’occasion. Les dirigeants occidentaux ont-ils commis une erreur en lui faisant part de leurs reproches et autres griefs ainsi qu’en montrant leur intransigeance sur le dossier ukrainien?

Quoi qu’il en soit, la situation dans l’est de l’Ukraine ne s’est pas améliorée depuis. Et les accords de Minsk, conclu le 5 septembre par Kiev et les séparatistes, sont passés à la trappe. Et d’après le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, favorable à la reprise d’un dialogue avec Moscou, « la Russie continue de déstabiliser l’Ukraine », en renforçant ses troupes, notamment des unités d’artillerie, à sa frontière avec le Donbass.
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