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viernes, 28 de marzo de 2014

Cardinal Bagnasco : ne pas se laisser intimider par la dictature du Gender





Le président de la Conférence Épiscopale italienne 
appelle les familles italiennes à résister à l’idéologie LGBT.


Lundi 24 mars, lors de l’ouverture du Conseil permanent de la Conférence Episcopale italienne, le cardinal Angelo Bagnasco, qui la préside, a abordé l’idéologie du genre :

  • « La préparation au synode sur la famille, en deux phases en 2014 et en 2015, ainsi que le récent consistoire sur ce même thème ont providentiellement mis l’accent sur cette réalité tant ‘méprisée et maltraitée’, termes qu’a utilisé le Pape même : j’irais jusqu’à préciser « méprisée » sur le plan culturel et « maltraitée » sur le plan politique ».
  • « Il est frappant de constater que la famille est devenue un bouc émissaire, à l’origine des maux de notre époque, plutôt que la défense universelle d’une humanité meilleure et la garantie d’une pérennité sociale. Ce ne sont pas les lois qui garantissent la vie commune – mais elles sont plus que nécessaires – mais c’est la famille, une crèche naturelle d’humanité et de justice ».
  • « Cette logique tordue et idéologique, engage une nouvelle initiative de trois volumes intitulés « Eduquer à la diversité à l’école », sur lesquels les écoles italiennes se penchent, notamment destinés aux écoles primaires et aux collèges. En théorie, ces trois volumes visent à mettre fin à l’harcèlement et la discrimination – chose tout à fait juste. Mais en réalité, ils ont pour but d’ « inculper », et j’utilise ce terme exprès, les enfants contre la famille, l’autorité parentale, la foi religieuse, la différence entre un père et une mère… Des mots magnifiques qui semblent aujourd’hui avoir perdu tout leur sens,devenus même gênants, que l’on souhaite même peut-être éliminer de notre vocabulaire ».
  • « C’est la lecture idéologique du « genre » - une véritable dictature – qui souhaite écraser la diversité, tout homologuer, jusqu’à traiter l’identité de l’homme et de la femme comme de pures abstractions. Alors, l’on peut se demander avec amertume si l’on veut faire de l’école des « camps de rééducation », d’ « endoctrinement ». Mais les parents n’ont-ils pas le droit de donner l’éducation qu’ils souhaitent à leurs enfants ? Ou sont-ils désormais chassés de ce rôle ? Leur est-il demandé leur opinion ? Les enfants ne sont pas des choses à expérimenter. Les parents ne doivent pas se laisser intimider, ils ont le droit de réagir avec détermination et clarté: il n’y a pas d’autorité qui tienne sur ce point ».

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