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miércoles, 1 de enero de 2014

Pour une grande Nation à l’histoire fabuleusement riche, il ne doit pas y avoir de place pour la médiocrité.



par Christian Vanneste


Les souhaits de nouvel an sont d’autant plus faciles que l’année qui vient de s’écouler a accumulé les échecs et les déconvenues pour notre pays.

Le déclin de la France n’est ni une fatalité ni un hasard. 

Dans un pays qui a donné trop de place à l’Etat et à l’action publique en général à travers les collectivités territoriales et la protection sociale, la qualité du personnel politique devrait être exceptionnelle. 

Elle est d’une exceptionnelle médiocrité. 

Jour après jour, le Président de la République montre qu’il n’a pas les aptitudes requises pour exercer cette mission, et en premier lieu la claire conscience de la hauteur à laquelle elle se situe. 

L’absence de maîtrise des dossiers, l’amateurisme et les contradictions qui se font jour dans l’action gouvernementale ont rompu le lien, indispensable dans une démocratie, entre les dirigés et les dirigeants qui s’appelle le respect de la légitimité. 

Le sentiment grandit qu’une caste est au pouvoir qui privilégie ses préférences idéologiques ou ses plans de carrière et laisse aux technocrates le soin de trouver des expédients pour améliorer la situation.

L’effondrement de l’industrie, la persistance du chômage, l’appauvrissement, la fiscalité décourageante sont le fruit d’une politique incapable de construire et d’appliquer un plan de réformes structurelles d’une urgence vitale. 

Cette politique n’a pas commencé en 2012, mais en 1981. 

Elle a été poursuivie par démagogie et par manque de courage, y compris par l’opposition officielle d’aujourd’hui, plus préoccupée par les ambitions personnelles que par le Bien Commun. 

La longue série des « affaires » a développé dans la population une suspicion légitime sur la morale et l’honnêteté de ceux qui prétendent la diriger. Le premier voeu est qu’un vent salutaire balaie cette écume à l’occasion des scrutins de cette année.

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