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miércoles, 1 de enero de 2014

J’ai insisté, cette année, un peu plus sur les plus faibles et les plus fragiles. L’essentiel de ce que je veux dire c’est que, par sa nativité dans la pauvreté de la crèche et l’humilité, Jésus donne au plus petits et aux plus fragiles la première place dans la société, et il nous recommande d’en prendre soin. Je suis très frappé par l’insistance du pape François sur la nécessité de prendre soin des plus pauvres et de donner aux plus pauvres la première des attentions.


Mgr Marc Aillet : 
"L'évêque est un homme libre, par définition"

par Jean-Philippe Ségot


Mgr Marc Aillet est déjà venu à Pontacq. Ici lors de la Confirmation en 2012.


Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron.

Nous allons commencer par une question quasiment philosophique. Je vois dans la presse un titre « Monseigneur Aillet dit encore ce qu’il pense ». Est-ce pécher dans cette société, surtout quand on est évêque, de pouvoir dire ce que l’on pense ?

Je crois que c’est important de dire ce que l’on pense. L’évêque est un homme libre par définition. Il représente une institution, qui est l’Eglise catholique, il est forcément en phase avec l’Eglise à laquelle il appartient et dont il est le représentant.

Donc, il ne peut pas représenter à partir de ses idées propres, de ses opinions ou de sa sensibilité, ce au service de quoi il est. Dans toute sa formation sacerdotale et son expérience pastorale, il a eu le temps de s’approprier l’enseignement de l’Eglise et de faire sa pensée. Je n’ai pas la langue dans ma poche habituellement. J’essaie de dire ce que je pense, en conformité avec l’Evangile. Cependant, je crois que vous faites référence à un petit filet dans un journal local qui ne rapporte pas des paroles qui sont miennes et qui m’attribue des paroles du journaliste qui m’a interrogé. J’ai trouvé que c’était un peu surprenant et c’est pour cela que j’invite ceux qui veulent savoir ce que je pense à ne pas trop le faire par personne interposée mais d’aller à la source.

Ce que je dis et ce que j’écris est en général disponible sur le site du diocèse qui est d’ailleurs en pleine refonte et qui sera sans doute plus attractif très prochainement. Ils pourront comparer ce que l’on m’attribue dans ce journal local et ce que je dis et ce que je pense vraiment.

Est-ce que vous n’êtes pas parfois victime du modernisme. On vous a vu twitter assez régulièrement à une certaine époque, mais on a l’impression que vous êtes toutefois en train de réaliser que d’utiliser les moyens aussi rapides et modernes en matière de communication peut parfois vous mettre dans une situation un peu particulière…

Forcément, parce que c’est une communication plus spontanée et moins régulée. En même temps, je pense qu’il est important que l’on puisse utiliser des moyens de communication qui nous soient propres. Les réseaux sociaux permettent d’atteindre des gens qui ne connaîtraient pas notre parole, et qui – j’espère – sont le plus souvent éclairés par la parole de Dieu et l’enseignement de l’Eglise sans ces réseaux sociaux. Il y a les défauts et les qualités de ce moyen de communication qui est un bon outil pour diffuser et faire une communication qui soit authentique.

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Lire a suite: www.lasemainedupaysbasque.fr

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