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domingo, 1 de diciembre de 2013

Vous ne vous rappelez certainement pas de moi. C’est normal, je ne suis qu’un entrepreneur parmi tant d’autres…


Lettre ouverte d'un entrepreneur à Pierre Moscovici, ministre de l’Économie et des Finances

Par Nicolas Vedovato , président de Entrepreneur.fr 


La TVA interentreprises immobilise inutilement 
37,6 milliards d'euros (chiffre 2012) de trésorerie.

Monsieur le ministre,

Vous ne vous rappelez certainement pas de moi. C’est normal, je ne suis qu’un entrepreneur parmi tant d’autres… enfin presque…

Avant, j’étais salarié. Un confortable poste de responsable des achats au Palais des Congrès de Paris, un magnifique bureau Porte Maillot, un bon salaire… le rêve de beaucoup de français. Le seul problème, c’est que je m’ennuyais terriblement. Alors j’ai créé ma boite. Comme d’autres, j’ai connu des hauts et des bas, le bonheur de satisfaire ses clients, de recruter ses premiers salariés, mais aussi les fins de mois difficiles lorsque l’on ne se verse pas de salaire, les licenciements quand on n’a plus le choix, les banques qui abusent de leur position dominante… mais on fait avec, on l’a choisi après tout.

Et puis j’ai vu les choses en grand : l’international ! J’ai voulu racheter une société aux USA, personne n’a voulu me financer, alors j’ai vendu mon appartement, ma voiture… et j’ai tout investi. Pas la grande fortune, mais quand même… L’aventure a été extraordinaire : New York, Pékin, Hong Kong, Singapour. Puis, quelques années plus tard, j’ai tout revendu. Comme je ne pouvais pas m’arrêter là, j’ai tout réinvesti pour racheter une société : entrepreneur.fr. C’était un réseau social des dirigeants d’entreprises, mais j’ai décidé de tout transformer. Vous savez, le « choc de simplification » dont on nous parle depuis des décennies, et que nous attendons toujours ? Et bien, moi, comme j’en avais marre d’attendre, j’ai décidé de le faire moi-même, et d’en faire bénéficier tous les dirigeants de France.

Créer son entreprise, le rêve d'une majorité de français

Comme je rêvais encore un peu, j’ai rédigé un mémoire « relancer la croissance par l’entrepreneuriat ». Plus de 200 pages de propositions concrètes, opérationnelles, techniquement réalisables, et commercialement rentables. Je vous l’ai envoyé ce mémoire, Monsieur le Ministre, à vous, au Premier Ministre, à certains de vos collègues de Bercy, à la Banque Publique d’Investissement… J’ai été reçu poliment par certains, d’autres n’ont même pas daigné me répondre. Bilan : personne ne s’y intéresse. Alors je me suis remis au travail avec la ferme intention de réussir sans votre aide.

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