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martes, 5 de noviembre de 2013

"Les premiers chrétiens du vingt-et-unième siècle" se sont accrochés à leur foi "au milieu d’une cruauté diabolique, dans une impunité rampante, et sous l’apathie gouvernementale".


L’Église persécutée en Inde

par George J. Marlin


Après la décolonisation d’avec la Grande Bretagne en 1947, l’Inde, pays de un milliard deux cents millions d’habitants, institua une République Démocratique laïque garantissnt aux citoyens la liberté de pratiquer et répandre leur foi. La chrétienté en Inde remonte à l’époque des Apôtres [Saint Thomas y a porté l’Évangile], mais ne compte de nos, jours que 2,5% de la population. En tout, dix-neuf millions et demi de catholiques.

Hélas, au vingt-et-unième siècle, la clause de liberté religieuse de la constitution indienne est méprisée par les fondamentalistes hindous qui ont planifié, coordonné, exécuté des progroms anti-chrétiens. Le jour de Noël 2008, par exemple, plus de 100 églises et bâtiments chrétiens furent pillés, saccagés ou détruits, et plus de 400 maisons de chrétiens mises à sac.

Depuis 2008, les terroristes hindous se sont focalisés sur le village de Kandhamal dans la jungle de l’État d’Odisha (ex-Orissa). Plus de 56.000 des 117.000 chrétiens habitant par là furent chassés de leurs habitations, 6.000 maisons furent réduites en cendres. Trois cents églises et lieux de culte ont été profanés ou détruits.

Les chrétiens sont persécutés non seulement en raison de leur foi, comme en Égypte ou en Syrie, mais parce qu’ils refusent d’embrasser la religion hindoue. En conséquence, des milliers d’indiens, dont des prêtres, des religieuses et des religieux, ont été sadiquement torturés. Beaucoup ont perdu un membre, d’autres ont été brûlés vifs. On compte plus de cent martyrs pour la foi. En réaction à ces crimes odieux, S.E. Oswald Gracias, Cardinal Archevêque de Bombay, a déclaré : « Le sang des martyrs a toujours été une semence pour la Chrétienté. C’est un des mystères de la Croix ! Je ne doute pas que de grandes bénédictions divines seront répandues sur les populations de l’État d’Odisha et toute l’Inde par la souffrance des chrétiens de Kandhamal. »

Mais le prix en sera lourd à payer. Dans son ouvrage "Early Christians of the Twenty-first Century" (Les premiers chrétiens du vingt-et-unième siècle) le célèbre journaliste indien Anto Akkara, qui est allé seize fois à Kandhamal, rapporte comment fut orchestrée la violence contre les chrétiens, et cite les témoignages de victimes et de leurs familles. Le livre récapitule une collection de plus de cent témoignages au Christ noyés dans le sang, éprouvés et purifiés par des souffrances indicibles.

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