domingo, 27 de octubre de 2013

On vote ce dimanche en Géorgie pour élire un nouveau Président...


Interview exclusive : 
« En Géorgie,
 personne ne veut plus d’un dictateur »


Entretien réalisé par Robert Ménard


On vote ce dimanche en Géorgie pour élire un nouveau Président. On compte pas moins de 23 candidats. Le président sortant, Mikheil Saakachvili, coqueluche des Occidentaux, ne pouvant briguer un troisième mandat est hors course. Quant au Premier ministre, Bidzina Ivanichvili, il ne se présente pas non plus : il s’était engagé, lors de sa victoire aux élections législatives d’octobre 2012, de ne pas rester au pouvoir plus de 18 mois et semble bien décidé à tenir cet engagement. Sa coalition, le Rêve géorgien, est représentée par Guiorgui Margvélachvili, professeur de philosophie, ancien ministre de l’Éducation puis vice-Premier ministre. Il est le grand favori de ce scrutin. Il a répondu aux questions de Boulevard Voltaire, dans son bureau, au centre de Tbilissi. Un entretien exclusif.

Professeur de philosophie il y a encore un peu plus d’un an, vous voilà en passe d’accéder à la présidence de la République…

Bidzina [Ivanichvili] m’a convaincu que c’était mon devoir. Et puis, j’ai pris goût à la politique. J’ai toujours été très actif dans ma vie. J’ai été guide de montagne, éditeur, manager. C’est un nouveau chemin. Mais une fois que j’aurai fait mon devoir, je retournerai à l’Éducation.

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