miércoles, 24 de abril de 2013

L'inspiration religieuse de Margaret Thatcher

"Non, la Dame de fer n'avait pas 
un coeur de fer" 

Par Samuel Furfari


Les nombreuses évocations de la carrière de Margaret Thatcher mettent l’accent sur l’aspect économique, la guerre des Falkland, la grève des mineurs et son opposition à une certaine forme d’Europe, voire son féminisme.

Elle était connue pour être intensément libérale mais on ignore trop qu’elle était habitée par une profonde spiritualité, une foi biblique, sans doute la source d’inspiration d’un grand nombre de ses actions politiques.

A l’instar de presque tous les Premiers ministres britanniques elle a affirmé sa croyance en Dieu; tout au long de sa carrière, elle a constamment fait référence à l’importance du christianisme, tant dans un contexte social que personnel.

Cette foi lui vient de son père. A force de l’entendre répéter, nous savons tous qu’il était épicier et un éminent politicien local, mais qui sait que c’était un prédicateur méthodiste laïc populaire (ce qu’ici on appellerait un pasteur évangélique) ? Lors de son entrée en fonction comme Premier ministre, tandis qu’elle se tenait sur les marches du 10 Downing Street, elle s’est tournée vers les caméras et a déclaré : "Je dois presque tout à mon père." Chrétien engagé, celui-ci, loin de s’enfermer dans sa sphère religieuse, s’est montré un homme "dans le monde" avec même un certain libéralisme doctrinal.

En droite ligne du protestantisme, le père et la fille avaient la conviction profonde que le but de la vie n’était pas le plaisir, mais le travail pour le bien commun. Enfant, Margaret Thatcher faisait partie des scouts méthodistes et fréquentait "l’école du dimanche" où les enfants apprennent les histoires bibliques pendant que les parents assistent au culte. 

Pendant ses études à Oxford elle a participé aux études bibliques des étudiants, ce qui lui fait dire plus tard que "la religion était importante dans ma vie à Oxford". Ceci explique aussi pourquoi sa carrière politique est jonchée de discours, d’interviews et de déclarations qui font référence à l’enseignement de Jésus et de l’Ancien Testament.

Cela ne signifie pas pour autant qu’elle mélangeait politique et religion. Son principe était précisément l’enseignement du Christ qui a dit : "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu." Elle a d’ailleurs reproché aux églises leur immixtion dans la politique, arguant qu’elles devaient plutôt se préoccuper de la rédemption spirituelle plutôt que de réformes sociales. Le rôle de l’Eglise est de prêcher l’Evangile du Christ et d’apporter réconfort et conseil aux hommes et femmes dans les diverses épreuves de la vie.
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