viernes, 24 de noviembre de 2017

Alors ! Anti chrétienne la révolution ?


Le 24 novembre 1793 : la publication du calendrier révolutionnaire


Source: Le Salon Beige

La Convention publie le calendrier républicain. 

Le 22 septembre 1792, au lendemain de l'abolition de la royauté, les députés décident que les actes du gouvernement seront désormais datés de "l'An 1 de la République". 

Le 5 octobre 1793, les députés votent l'abolition du calendrier grégorien, hérité de Jules César et modifié par le pape Grégoire XIII en 1582. 

Les semaines deviennent des décades ; primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi et décadi en sont les jours. 

Les mois ont tous 30 jours et le poète Fabre d'Églantine renomme les mois ; leurs noms évoquent les quatre saisons : vendémiaire, brumaire, frimaire, nivôse, pluviôse, ventôse, germinal, floréal, prairial, messidor, thermidor, fructidor. 

Pour s'aligner sur un cycle solaire, ces douze mois sont complétés par cinq ou six jours consacrés à des fêtes patriotiques, les « sanculottides ». 

Le principe n'est pas à proprement parler nouveau. Il était déjà employé par les pharaons ! 

Napoléon Ier l'abolit le 9 septembre 1805 et le calendrier grégorien reprend le 1er janvier 1806. Il servait surtout à faire disparaître toutes les traces des saints et des fêtes chrétiennes.

Alors ! Anti chrétienne la révolution ? Qui ose nier cette réalité.

Pas un de ses inspirateurs, Voltaire, qui signait ses lettre par un «Écrasons l'infâme» ou en abrégé : « Ecr. L'inf. » . Cet infâme dont il disait : « fantôme hideux », « un monstre abominable », « l'hydre abominable qui empeste et qui tue ». Il signait aussi parfois « Christ moque »

Son ennemi était le Christ, non pas dans sa nature humaine mais dans sa nature Divine. L'infâme pour lui était Dieu. Et cet homme est au Panthéon français !

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