domingo, 22 de mayo de 2016

Il est toujours difficile de reconnaître le vrai visage de l’extrême-gauche ...


Le Gauchisme, une insulte à l’intelligence française !



par Christian Vanneste

Dans notre pays, en Europe de manière générale, et dans une grande partie du monde occidental, une sorte d’aveuglement entretient le fantasme d’une extrême-droite fascisante et minimise la réalité d’une extrême-gauche dont la violence semble surprendre des médias. La majorité des journalistes français vote à gauche et a été formée dans des écoles de sciences politiques et de journalisme dont l’enseignement est dominé par la pensée gauchiste. Celle-ci affiche avec une prétention de plus en plus ridicule une idéologie camouflée en pseudo-savoir par le biais de quelques sciences molles évidemment expurgées des auteurs qui ne sont pas dans la ligne. Certes le journal « Libération » , par exemple, penche désormais du côté de ses financeurs, mais entre les maoïstes d’après 68 et les libertaires d’aujourd’hui, il n’y a que l’âge et la fortune qui ont changé. Leur marque de fabrique est celle du fondateur : ils préfèrent toujours avoir tort avec Sartre qu’avoir raison avec Raymond Aron. On est toujours étonné que des gens qui se croient intelligents lisent un journal qui annonçait en 1975 Sept jours de Fête à Phnom-Penh pour la libération de la ville par les Khmers rouges, prélude à un génocide qui fut l’un des plus importants de l’histoire au regard de la population. (article Marianne) L’hallucination idéologique disqualifie le journalisme.

Les libertaires sont plus à l’aise avec la révolution sociétale qu’avec la révolution sociale. Tant de prolétaires votent maintenant à droite qu’il devient décourageant de se préoccuper de leur sort. La logique marxiste de la lutte des classes s’est donc déplacée. Elle a perdu sa dimension de loi historique pour se réduire à un mécanisme de pensée. Dans une société où l’industrie compte moins, la classe ouvrière ne montera pas au paradis du pouvoir. Mais, le squelette de cette pensée est toujours au fond de la classe et il suffit de l’habiller. Il y a toujours une lutte des dominés et des dominants. La marche de l’histoire consiste donc à soutenir les dominés afin de leur permettre de prendre tout ou partie du pouvoir des dominants : les étrangers de situation ou d’origine contre les nationaux « de souche », les « blacks » contre les Gaulois, les « homos » contre les « homophobes », les femmes contre les « machos », les vélos contre les voitures, sans oublier les musulmans modérés contre les islamophobes. La liste n’est pas très cohérente. Certains « dominés » correspondent à des groupes nettement dominants, comme LGBT, difficilement conciliable avec les fidèles du Coran, mais le principe est le même. Il accorde l’élégance révolutionnaire avec la distinction de classe : l’ennemi honni, c’est le populisme assimilé à l’extrême-droite.

Cette attitude obsessionnelle empêche de voir la réalité.

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