sábado, 25 de julio de 2015

L’Etat grec, bien avant Tsípras, tend à se moquer de ses prêteurs


Pourquoi la Grèce éternelle est toujours en faillite



par Nicolas Bonnal


Marx disait que l’Histoire se répétait sous une forme farcesque. Pour la Grèce, l’Histoire (au moins moderne ; mais lisez Démosthène) a commencé sous une forme farcesque.

En 1853, le très brillant Edmond About publie un livre sur la démocratie en Grèce. Cela donne ces lignes rafraîchissantes, qui nous confirment dans l’idée que rien ne bouge depuis cette époque (Tocqueville, Maurice Joly, Victor Considerant, etc.) et, surtout, qu’on ne tire jamais les leçons de rien !

About commence en fanfare : « La Grèce est le seul exemple connu d’un pays vivant en pleine banqueroute depuis le jour de sa naissance. Si la France et l’Angleterre se trouvaient seulement une année dans cette situation, on verrait des catastrophes terribles : la Grèce a vécu plus de vingt ans en paix avec la banqueroute. »

Pays peu fiable, la Grèce a besoin de garants, au premier rang desquels la France, toujours là quand il s’agit de jeter son obole par les fenêtres : « Lorsque, dans un pays civilisé, le budget des recettes ne suffit pas à couvrir le budget des dépenses, on y pourvoit au moyen d’un emprunt fait à l’intérieur. C’est un moyen que le gouvernement grec n’a jamais tenté, et qu’il aurait tenté sans succès. Il a fallu que les puissances protectrices de la Grèce garantissent sa solvabilité pour qu’elle négociât un emprunt à l’extérieur. »

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