sábado, 2 de mayo de 2015

La barbarie qui nous menace est intérieure. Elle est le fruit d’un recul de l’intelligence et du courage de l’oligarchie qui occupe le pouvoir ...


Les « avancées » idéologiques masquent la lâcheté politique.


par Christian Vanneste


Le but essentiel des politiciens étant de prolonger leur carrière en se faisant réélire, les règles du métier pour celui qui détenait un pouvoir exécutif à quelque niveau que ce fût était de formuler des projets, de réenchanter les rêves collectifs, comme avait si bien dit notre Président pour être élu en 2012, ou plus modestement de satisfaire les revendications de la clientèle électorale.

Dans un pays qui détient un record de dépense publique et qui voit monter le chômage,dont les gouvernants n’ont pas eu le courage de procéder aux réformes indispensables et se contentent d’attendre la croissance du contexte international, des mesures efficaces des uns ou des artifices plus aimables des autres, l’Etat, contraint de diminuer ses déficits pour contenir sa dette, n’a plus de marge de manoeuvre. 

 L’Etat régalien chargé en tout premier lieu de sauvegarder l’indépendance nationale, l’intégrité du territoire et la protection de ses habitants en est réduit à lésiner sur le budget de la Défense alors même que celle-ci redevient la priorité après les illusions des lendemains de la guerre froide. 

Il va « louer » des équipements militaires par souci d’économie ! 

L’Etat-nounou, superflu, mais essentiel à la sauvegarde de la profession politique, grâce à la redistribution de l’argent des autres, doit lui aussi mesurer sa générosité. 

Il lui faut restreindre ses dotations aux collectivités territoriales. Celles-ci à leur tour doivent renoncer aux projets et au socialisme structurel de notre pays, à sa dépense publique asphyxiante et à ses emplois publics surabondants. 

Pour fournir les moyens de ce « mal français », une fiscalité excessive contribue à ruiner l’économie, à décourager l’initiative et finit par se tuer elle-même. De plus mauvais gré que chez la plupart de nos partenaires, nous sommes obligés de renoncer à ces mauvaises pratiques, mais sans avoir les moyens de leur en substituer de bonnes.

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