viernes, 27 de marzo de 2015

« Quand les revenus montent, les clochers descendent… Le bonheur arrive et Dieu s’en va. »


La foi peut-elle survivre dans le « monde industrialisé » ?


Par David G Bonagura Jr.

« Quand les revenus montent, les clochers descendent… Le bonheur arrive et Dieu s’en va. » 

Pour ce qu’on appelle le monde industrialisé, cette assertion, dans l’ensemble, a quelque mérite. Dans les tout derniers siècles, alors que notre confort matériel s’est lentement accru, à l’intérieur de la société la ferveur religieuse a généralement décliné. Pourtant ce déclin ne s’est pas produit au même degré dans les parties du monde moins opulentes. Dans la mesure où la marée du sécularisme à l’intérieur des pays industrialisés semble avoir coïncidé avec le progrès matériel et technologique, il est juste de se demander si la foi religieuse survivra dans ce climat.

Cette apparente incompatibilité de la foi et du confort des hommes n’est pas nouvelle. Notre Seigneur lui-même a annoncé cette tension dans une mise en garde adressée à tous : « Il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un homme riche d’entrer dans le Royaume de Dieu. » (Mt 19 :24). Cet avertissement suivait le conseil que Jésus donna à un jeune homme riche qui choisit de retourner tristement à ses grands biens plutôt que de Le suivre.

A l’opposé, la foi semble plus forte quand les gens sont dans le besoin. Dix lépreux cherchaient Jésus dans leur détresse, une fois leurs besoins satisfaits, un seul se souvint de rendre hommage à Celui qui l’avait guéri. L’inspiration héroïque des martyrs a stimulé la foi de nombreux croyants dans les époques d’oppression. Plus récemment, le mardi 11 septembre 2001 à midi les églises catholiques étaient beaucoup plus pleines que le mardi d’avant ou les mardis d’après.

Même notre pratique du jeûne de carême semble aller dans ce sens. En jeûnant nous nous privons délibérément de nourriture ou d’autres biens physiques dans le but de stimuler la croissance spirituelle. Dans la première semaine du carême, nous demandions à Dieu que « par les effets purifiants de la discipline du corps, nos esprits soient rayonnants en Votre présence avec la force de notre aspiration vers Vous. »

Ainsi Marx avait raison – la religion est-elle juste l’opium du peuple, destinée à être éradiquée une fois qu’une richesse suffisante et un bonheur matériel seront obtenus ? La foi disparaîtra-t-elle du monde industrialisé quand ses habitants auront vu croire leur confort ?

Premièrement, il n’y a rien de mal dans les biens matériels et le confort physique en eux-mêmes. Deuxièmement, jusqu’ici, la foi a clairement survécu à la multiplication des biens de luxe et à la sécularisation.

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Source: www.thecatholicthing.org



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