lunes, 23 de marzo de 2015

Les propos du cardinal Sarah à propos des questions discutées autour de la famille


Le cardinal Sarah s'oppose frontalement au cardinal Marx


Source: lesalonbeige.blogs.com


Toujours dans Aletheia, Yves Chiron rapporte les propos du cardinal Sarah à propos des questions discutées autour de la famille :

"Sur les questions relatives au mariage, au divorce, à l’homosexualité, à l’admission à la communion des divorcés remariés et à la reconnaissance par l’Église des unions homosexuelles, le cardinal Sarah a des propos clairs. Il rappelle que le divorce, le remariage civil des divorcés ou leur concubinage « sont l’occasion d’un grand scandale » (p. 360). Certains – y compris des cardinaux et des évêques – pensent que « le divorce est tellement fréquent aujourd’hui que son scandale n’existe plus... Selon ce raisonnement, nous pourrions donc admettre les divorcés remariés à la sainte communion ». Le cardinal Sarah estime que la banalisation d’une situation ne change en rien, sur le fond, à la nature du scandale :
« Ce type de raisonnement repose sur une mauvaise compréhension de la notion même de scandale. Ce dernier n’est pas un choc psychologique, mais une action qui entraîne délibérément autrui à pécher. En aucun cas, le pécheur ne doit tenter ni pousser l’autre à pécher. La tentation est un effet du péché lui-même. Or, la multiplicité des divorces et des remariages sont des péchés qui provoquent des situations sociales ou des institutions contraires à la bonté divine » (p. 361).
Il contredit frontalement le cardinal Marx, président de la conférence des évêques allemands, qui affirmait en décembre dernier :
« La recherche d’un accompagnement théologiquement responsable et pastoralement approprié des croyants divorcés ou divorcés et remariés civilement figure partout dans le monde parmi les défis urgents de la pastorale familiale et conjugale dans le contexte de l’évangélisation ».

Le cardinal Sarah lui répond :
« J’ai beaucoup de respect pour le cardinal Reinhard Marx. Mais cette affirmation si générale me semble être l’expression d’une pure idéologie que l’on veut imposer à marche forcée à toute l’Église. Selon mon expérience, en particulier après vingt-trois années comme archevêque de Conakry et neuf années comme secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, la question des ”croyants divorcés ou divorcés et remariés civilement” n’est pas un défi urgent pour les Églises d’Afrique ou d’Asie. Au contraire, il s’agit d’une obsession de certaines Églises occidentales qui veulent imposer des solutions dites ”théologiquement responsables et pastoralement appropriées”, lesquelles contredisent radicalement l’enseignement de Jésus et du magistère de l’Église » (p. 403).
Le cardinal Sarah lance même une mise en garde :
« J’affirme avec solennité que l’Église d’Afrique s’opposera fermement à toute rébellion contre l’enseignement de Jésus et du magistère » (p. 405).
Auparavant dans le livre il avait souligné combien les divisions doctrinales représentent un danger :
« Désormais, l’unité de l’Église est menacée au plan de la doctrine révélée, car nombreux sont ceux qui considèrent leur propre opinion comme la véritable doctrine ! Une des plus grandes difficultés actuelles se trouve dans des ambiguïtés ou des déclarations personnelles sur des points doctrinaux importants qui peuvent conduire à des opinions erronées et dangereuses. Ces errements désorientent beaucoup de fidèles. Sur des questions très graves, il existe parfois des réponses contradictoires apportées par le clergé et des théologiens. Comment le peuple de Dieu ne put-il pas être perturbé par de tels comportements ? Comment les baptisés peuvent-ils être certains de ce qui est bon ou mauvais ? La confusion sur la véritable direction à prendre est la plus grande maladie de notre époque » (p. 163-164)."

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