sábado, 16 de agosto de 2014

Il est temps de prendre conscience que le projet européen est mort.


Pour en finir avec l’euro

par Christian Vanneste


[...] La France stagne. Elle recule même, puisque l’augmentation de la population devrait se traduire par une croissance mécanique. Elle en est à demander une fois de plus l’ajournement du retour aux 3 % de déficit public par rapport au PIB, ce chiffre quelque peu artificiel qu’elle avait introduit au temps où elle prenait l’Allemagne par la main. Outre-Rhin, on n’est pas prêt à entendre l’appel. Berlin continue à imposer l’autre solution, celle d’un cercle vertueux qui assainit les comptes publics, réduit les déficits, améliore la compétitivité et permet aux Européens de prendre une part importante du marché mondial. Malgré le mauvais résultat du second trimestre, l’économie allemande reste vertueuse et exportatrice. Sa logique de l’offre est même confortée par l’amélioration de la situation espagnole après une terrible cure d’austérité qui laisse un quart de la population au chômage. Néanmoins, l’Europe – et singulièrement l’Euroland – est désormais l’homme malade du monde. C’est un continent vieillissant qui marche au ralenti et se fait doubler ou distancer par ses concurrents. Sa richesse est en stock plus qu’en flux. Les revenus de distribution et d’assistance y entretiennent une aisance relative davantage que la production et les échanges. Toutefois, il y a quelques rescapés au premier rang desquels se situe le Royaume-Uni.

L’évidence saute alors aux yeux. Les seuls pays européens à échapper à la contagion sont ceux qui se sont protégés du virus de l’euro, ce mark bon marché qui est une monnaie trop chère pour les économies de la plupart des autres pays, notamment ceux qui ne se relançaient qu’en dévaluant, comme la France ou l’Italie.

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