sábado, 26 de julio de 2014

L’Etat nounou est de plus en plus la forme privilégiée par les démocraties médiatiques.




par Christian Vanneste

L’Etat nounou est de plus en plus la forme privilégiée par les démocraties médiatiques. 

La politique s’y résume en une gestion de l’image du pouvoir. 

Celui-ci doit être proche des gens et semblable à la plupart d’entre eux. 

C’est l’astuce d’Obama, l’homme le plus puissant du globe, mais qui va dans les boutiques ou les cafétarias comme tout le monde et s’excuse s’il doit resquiller un peu dans les queues. 

La proximité compassionnelle est la première des règles. 

Dès qu’un malheur revêt un dimension un peu collective, le pouvoir incarné au plus haut niveau doit être présent et participer à l’émotion. Chacun sait que les moyens publics seraient mobilisés selon la loi avec ou sans lui. Toutefois, avec le temps, l’émotion qui envahit la vie sociale grâce à la permanence et à la rapidité de l’information augmente l’exigence que ce soit le principal détenteur de pouvoir qui s’investisse dans la gestion de la crise… émotionnelle. 

Les absences ou les distances ne pardonnent pas. 

Un Ministre de la santé qui commente, en pull, les effets dévastateurs de la canicule sur les personnes âgées, un Président qui se contente de survoler les inondations de la Nouvelle-Orléans, sont des fautes inexpiables. 

Schröder fut réélu pour avoir chaussé ses bottes lors des inondations allemandes… 

Evidemment, la distinction s’impose entre la réaction face à un drame où l’Etat ne joue qu’un rôle faible, voire pas de rôle du tout et celui qui dépend en amont de son action. 

Soit il peut être, alors, accusé de négligence, soit il peut énergiquement mobiliser sa résilience. C’est ce que Bush avait su faire en 2001. 

Certains hommes politiques ont plus de talents comme Shérif et d’autres pour animer les cellules de soutien psychologique. 

Poutine appartient manifestement à la première catégorie.

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