domingo, 2 de marzo de 2014

Venezuela: Inutile de continuer à jouer les idiots utiles du socialisme du XXIe siècle.


Venezuela : 
stop à la « mythologie tiers-mondiste » !




Dans une tribune (1) publiée le 24 février, Nicolas Gauthier prétend éclaircir la situation actuelle du Venezuela en recourant, une fois de plus, à la propagande officielle de l’État bolivarien mêlée à ses propres fantasmes, alimentant ainsi ce que le journaliste vénézuélien Carlos Rangel nommait, en son temps, la « mythologie tiers-mondiste ».

Non content d’avoir déjà vu en Hugo Chávez un successeur de Charles Péguy (pourquoi pas Fidel Castro en héritier de Bernanos ?), M. Gauthier puise chez le prince Malko ses informations sur le Venezuela. Que la bête meure présente peu d’intérêt pour essayer de comprendre ce qui se passe au Venezuela, à part que « le niveau de corruption atteignait un niveau olympique ». En matière de géopolitique, il aurait mieux fait de relire Tintin et les Picaros, c’eût été peut-être bien plus réaliste si la situation du pays n’était pas si grave…

Il serait trop long, ici, de répondre en détail à toutes les erreurs et/ou contre-vérités colportées.

Mais ce n’est un secret pour personne, et encore moins pour les Vénézuéliens qui le vivent au quotidien, que leur pays est passé sous la domination de Cuba, qui n’envoie plus de médecins, mais des conseillers des services secrets (G2) quand ce ne sont pas tout bonnement des troupes habillées en uniforme de la Garde nationale bolivarienne. La souveraineté nationale n’a donc pas été retrouvée mais bradée.

Les médias ne sont en rien à 80 % privés car le régime chaviste a développé une véritable « stratégie hégémonique » : 36 télévisions et 446 émissions de radio, le quotidien Correo del Orinoco (de 30 à 35 000 exemplaires) et 63 journaux locaux, sans compter le journal VEA (50 000 exemplaires) et le principal quotidien national, Últimas Noticias (200 000 exemplaires) qui, sans être officiellement gouvernementaux, défendent ladite « révolution bolivarienne ».

Par ailleurs, il est bien évident que le gouvernement colombien n’« exporte » pas ses narcos dans le pays voisin, pas plus au Mexique qu’aux États-Unis d’ailleurs. Ceux-ci se sentent sans doute mieux protégés au Venezuela par les militaires qui perçoivent leur tribut au passage. Le territoire vénézuélien sert, certes, de sanctuaire aux « racailles » mais il s’agit des chefs de la guérilla des FARC, encore une fois avec la complicité de certains militaires « bolivariens » corrompus aussi bien moralement que politiquement.

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(1) http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/manifestations-au-venezuela-gare-lenfumage-mediatique,51695

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