jueves, 20 de marzo de 2014

Le président de la Roumanie, Traian Basescu, a déclaré : « L’objectif du président Poutine est de rétablir les frontières de l’URSS »


Géorgie, Crimée, Moldavie, 
« dominos » pour l’empire de Poutine ?

par Denis Lensel 


En 2008, c’était l’entrée des chars russes en Géorgie, déjà officiellement pour protéger des civils russes prétendument menacés dans deux régions, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, mais concrètement pour couper les voies possibles d’approvisionnement de l’Europe occidentale en gaz et en pétrole venus d’Azerbaïdjan, de façon à défendre le monopole russe de « Gazprom », arme économique primordiale propre à tétaniser l’Europe occidentale située au bout des tuyaux…

Aujourd’hui, sur la base, historiquement fondée mais exploitée au pas de charge, de l’appartenance majoritairement russe de sa population, c’est la Crimée qui, enlevée à l’Ukraine révoltée de Kiev, revient à son tour dans le sein de la « Mère-Patrie » de Moscou : cela fait suite à un référendum précipité, organisé avec l’appui d’une armée débarquée en force depuis la Russie voisine et épaulée par des miliciens musclés… Et cela donne lieu à des pressions violentes à l’encontre des soldats ukrainiens coincés dans cette nasse, avec hélas déjà quelques affrontements sanglants, comme dans l’Est du territoire ukrainien. Désormais, les Russes interdisent l’entrée de la presqu’île aux officiels ukrainiens désireux de discuter, et occupent de force les bases militaires ukrainiennes qui y étaient installées… ! Après Poutine, faudra-t-il parler d’une diplomatie du fait accompli en ex-URSS ?

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