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domingo, 16 de febrero de 2014

Les "stéréotypes" constituent l’identité d’une communauté, définissent des comportements qui ont été sélectionnés par l’histoire parce qu’ils étaient utiles à la vie commune




par Christian Vanneste


Il faut déconstruire les stéréotypes. Tel un leitmotiv, 
cette formule 
 est devenue le slogan de l’idéologie de la gauche. 


Depuis que celle-ci a compris que sa politique économique condamnait sa politique sociale, elle se replie dangereusement sur les valeurs et les comportements. 

Depuis qu’elle sait qu’en prétendant mieux répartir les richesses, on en produit surtout moins, la gauche a renoncé à être réformatrice sociale pour devenir révolutionnaire morale. 

Cette évolution correspond à son glissement sociologique. 

Les ouvriers l’ont quittée. Les bobos les ont remplacés, sans problème de fin de mois, mais avec des envies de libération morale.

 Il faut donc que l’école « de la République »produise en série des consciences pures comme des pages blanches, lavées des vilains préjugés inculqués par les familles, uniquement munis de leur raison de membres indistincts de l’humanité. 

Jusque là, on est en terrain connu, celui de l’école laïque chère à Ferdinand Buisson à qui Vincent Peillon donne de façon émouvante une nouvelle jeunesse. 

L’ennemi est la religion, surtout si elle est catholique. 

Une telle conception reconnaissait toutefois l’objectivité d’un certain nombre de repères : 
  • l’appartenance nationale à travers la langue et l’histoire, 
  • la cellule familiale comme partenaire éducatif de l’instituteur, 
  • la science expérimentale comme fondement du savoir, 
  • la République comme socle des valeurs. 

Or, aujourd’hui la nation est condamnée à la repentance et à l’humilité face aux communautés de toutes sortes, la famille est subvertie avec acharnement, des théories loufoques, comme le « Gender » envahissent le pays de Descartes et de Claude Bernard, la République n’est plus le Bien Commun, mais un outil idéologique de division. 

Désormais, il s’agit non seulement d’éliminer les préjugés et les traditions contraires au progrès, il faut déconstruire et remplacer.

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Lire la suite: www.christianvanneste.fr





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par Sabine Faivre

Le gouvernement a décidé, avec l’appui de lobbies féministes et LGBT, de « déconstruire les stéréotypes » dans la société, source déclarée d’inégalités entre hommes et femmes. Or, qui aujourd’hui contribue le plus à accroître et renforcer ces stéréotypes ? Ceux qui précisément prétendent les combattre. 

« Non, disons avec clarté que les hommes et les femmes sont différents et complémentaires. »

On n’a jamais entendu autant de stéréotypes depuis quelques semaines dans la bouche des membres du gouvernement et des lobbies qui les soutiennent, créant ainsi, par un effet pervers, une fixation sur des idées toutes faites (dont certaines issues de fantasmes) dans l’opinion publique, idées qu’ils prétendaient vouloir combattre.

On apprend, de la bouche du ministre Najat Vallaud-Belkacem, que le but des ABCD de l’égalité est de « redonner confiance aux jeunes filles, de les aider à ambitionner les mêmes métiers que les hommes, à leur permettre de ne plus se sous-estimer, etc. », sous-entendant par là même que les petites filles continueraient à entretenir un sentiment d’infériorité par rapport aux garçons… affirmation contestable en soi ! Cette idée n’est en effet qu’un postulat. Le problème est que ce postulat est partial, et qu’il est biaisé. Mais il sert de soubassement à une conception égalitariste et matérialiste de la différence entre les sexes.

Ces stéréotypes ne sont en effet dénoncés que pour servir de repoussoirs au nom d’une conception idéologique de l’égalité des sexes, conception qui n’a rien d’universel. Il ne faut donc pas s’étonner que les postulats de départ dans l’esprit de nos gouvernants soient tous marqués par une vision négative de la féminité et surtout de la maternité.

Ainsi les métiers de la petite enfance seraient moins nobles que ceux de l’ingénierie ou de l’aérospatiale ; d’où vient ce stéréotype selon lequel vouloir s’occuper d’enfants serait pour la femme une régression inqualifiable au regard du combat pour l’égalité entre hommes et femmes ?

Quelqu’un s’est-il interrogé sur la dimension innée de la maternité, quand bien même une Elisabeth Badinter aurait décrété que l’instinct maternel n’existe pas ? S’est-on demandé pourquoi les garçons préfèrent les jeux extérieurs et les combats guerriers ? Qu’on ne nous dise pas que ces comportements sont issus de conditionnements sociaux. Il faudra bien un jour que cette société accepte de se confronter au principe de réalité et à la dimension essentielle et déterminante des prédispositions de la nature ; il suffit d’observer les jeux des enfants dans une cour de récréation.

Sur la question des rôles sociaux, nul n’a jamais dit ni pensé que les femmes ne pouvaient pas prétendre aujourd’hui aux mêmes métiers que les hommes ; et l’affirmer est assurément créer un stéréotype.


Mais utiliser un postulat contestable d’infériorité des femmes, c’est créer une confusion dangereuse de la représentation du rapport entre les hommes et les femmes, qui fondamentalement génère une forme de violence psychologique.

N’a-t-on pas observé que sur les plateaux de télévision, les journalistes ont pris soin, dans les débats récents sur l’IVG ou sur la théorie du genre, de positionner les hommes d’un côté et les femmes de l’autre, entretenant ainsi un schéma d’affrontement ? N’a-t-on pas dépassé ce stade, que de croire encore à ce vieux fantasme marxisant de la guerre des sexes qui ne serait qu’une autre forme de la lutte des classes ?

Dire que la différence homme/femme est une inégalité est un raccourci dont l’objectif est en réalité nier l’altérité sexuelle.

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