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miércoles, 12 de febrero de 2014

L’école est là pour instruire et nous parents pour éduquer, le tout dans une communauté éducative en charge du bien des enfants. C’est pourquoi nous souhaitons développer une pensée de la confiance, une vraie relation bienveillante avec les enseignants



Posté par Joël Hautebert 



Raphaël Peuchot, délégué de la Vigie des familles, a bien voulu répondre à nos questions, pour présenter cette association en plein développement (ici)

1. Vous avez créé la « Vigie des familles » dans l’Académie de Lyon. Pourriez-vous nous donner les raisons de la création de cette association et la manière dont vous envisagez son action ?

La VIGIE des familles est un collectif de parents d’élèves créé début 2013 à la suite du lancement par le gouvernement français de son « Programme d’actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre » en octobre 2012.

Le ministre de l’éducation nationale a déclaré vouloir « s’appuyer sur la jeunesse pour faire évoluer les mentalités » et « changer les représentations » (Libération, 17/12/2012).

  • Mais pour imposer quelle vision de la société à nos enfants ? 
  • Quelle représentation des relations homme/ femme veulent-ils « enseigner » en primaire ? 
  • L’égalité homme/femme se résume-t-elle à l’orientation sexuelle : n’est-ce pas vouloir troubler les plus jeunes jusque dans leur intimité profonde, celle de la construction de l’identité sexuelle, au surplus sans jamais en référer aux parents ?

Nous voulons rappeler que l’école est là pour instruire et nous parents pour éduquer, le tout dans une communauté éducative en charge du bien des enfants. C’est pourquoi nous souhaitons développer une pensée de la confiance, une vraie relation bienveillante avec les enseignants afin que tous ensemble nous fassions en sorte de respecter la fragilité et la sensibilité des enfants.

La VIGIE des familles entend informer les parents sur la nature et la réalité du combat engagé par les promoteurs du gender, dont le seul objectif consiste dans la déconstruction (c’est-à-dire la destruction) des représentations familiales (père, mère, enfant) mais également des valeurs morales qui en constituaient le socle.

Cette information passe par diverses actions que nous inscrivons dans la durée : information sur notre site internet (www.vigiedesfamilles.fr), formation des parents par des experts (sexologues, philosophes, avocats, enseignants, psychologues), conférences dans les établissements scolaires, conférences publiques, communications diverses.

2. Dernièrement, Monsieur Vincent Peillon a affirmé que l’enseignement du genre à l’école n’était qu’une « rumeur ». Qu’en pensez-vous ?

Cela est mensonger ! Il suffit d’examiner les faits pour rétablir la vérité et confondre le ministre dans sa tentative grossière de falsification de la réalité.

En premier lieu, l’enseignement du genre dans les établissements scolaires procède d’une ambition plus large visant la mise en place d’un environnement général de contestation de fondations sociales pluriséculaires, comme la famille née de l’union matérielle, affective et sexuelle d’un homme et d’une femme, la complémentarité entre les sexes, ou plus simplement les différences qui existent entre homme et femme. Cette ambition a pour nom la « déconstruction des stéréotypes » selon le mot d’ordre subversif des féministes lesbiennes radicales des années 80/90 (qui ont largement dévié des « études de genre »), abondamment repris dans tous les documents officiels et intégré dans les politiques gouvernementales depuis quinze ans à tous les niveaux : lutte contre les inégalités professionnelles[1], lutte contre les discriminations[2], enseignement[3], politique étrangère d’aide au développement[4], culture[5], petite enfance, etc.

En second lieu, la promotion de l’idéologie du genre dans l’enseignement passe subrepticement par plusieurs actions coordonnées à destination de l’école primaire cette fois-ci. C’est bien évidemment le programme « ABCD de l’égalité » dont l’objectif est de traquer ce qui pourrait dès le plus jeune âge conduire l’enfant à reproduire les « stéréotypes sexistes » (sic). Pour la mise en œuvre de ce programme dans leurs classes, les enseignants sont clairement formés à la déconstruction des stéréotypes de genre[6].

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Lire la suite: www.objectiondelaconscience.org

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