domingo, 2 de febrero de 2014

John Money, le père de la "théorie du genre", l'avait testée sur des jumeaux. Récit.


L'expérience tragique du 
gourou de "la théorie du genre"

Par EMILIE LANEZ

Les "études de genre", terme traduit de l'anglais gender studies, ne sont pas récentes. Explorées par la fameuse universitaire américaineJudith Butler dans les années 70, elles naissent sous la plume et le bistouri d'un sexologue et psychologue néo-zélandais, John Money. 

C'est lui qui, en 1955, définit le genre comme la conduite sexuelle qu'on choisira d'habiter, hors de notre réalité corporelle. Or le personnage est controversé. Spécialiste de l'hermaphrodisme à l'université américaine Johns Hopkins, il y étudie les enfants naissant intersexués et s'interroge sur le sexe auquel ils pourraient appartenir. 

Lequel doit primer ? Celui mal défini que la nature leur a donné ? Celui dans lequel les parents choisiront de les éduquer ? 

Il est rarement mis en avant par les disciples des études de genre de quel drame humain et de quelle supercherie scientifique le père du genre, John Money, se rendit responsable.

"Lavage de cerveau"


En 1966, le médecin est contacté par un couple effondré, les époux Reimer. Ils sont parents de jumeaux âgés de 8 mois, qu'ils ont voulu faire circoncire. Las, la circoncision de David par cautérisation électrique a échoué, son pénis est brûlé. Brian, son jumeau, n'a, lui, pas été circoncis. 

Que faire de ce petit David dont la verge est carbonisée ? 

Money voit dans cette fatale mésaventure l'occasion de démontrer in vivo que le sexe biologique est un leurre, un arbitraire dont l'éducation peut émanciper. 

Il convainc les parents d'élever David comme une fille, de ne jamais lui dire - ni à son frère - qu'il est né garçon. 

Le médecin administre à l'enfant, rebaptisé Brenda, un traitement hormonal et, quatorze mois plus tard, lui ôte les testicules. Ses parents la vêtent de robes, lui offrent des poupées, lui parlent au féminin.

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