miércoles, 26 de febrero de 2014

En dénonçant l’extrême-droite, en excusant l’extrême-gauche, les politiciens de gauche et parfois d’ailleurs entretiennent leur bonne conscience auréolée par l’idéologie dominante




par Christian Vanneste

Le mythe brandi par la gauche n’en finit pas de se dissiper. L’épouvantail de l’extrême-droite, à force d’être agité par M.Valls à la suite de tant d’autres, perd ses derniers oripeaux et les fétus de paille qui lui restent ne parviennent plus à masquer la réalité. 

Des esprits dérangés peuvent compenser leurs fragilités en fantasmant sur la virilité nazie et ses démonstrations de force, bras en érection, symboles provocateurs, et tenues para-militaires, le vrai danger, la violence politique depuis longtemps se situe à l’exact opposé, dans les mouvements radicaux animés par des idées de gauche. 

La sévérité à l’encontre des premiers n’a d’égale que la mansuétude à l’égard des seconds. On sentait le Ministre de l’Intérieur mal à l’aise en commentant les violences commises par les gauchistes roses, rouges et verts de Nantes. 

Magasins saccagés, policiers agressés, équipement urbains vandalisés , voitures incendiées non par des nervis fascistes, mais par des manifestants de gauche au milieu desquels, une Ministre, Mme Duflot, loin de les désavouer, aurait aimé se trouver. 

Une quinzaine de ces excités ont été interpellés et une poignée d’entre eux condamnés dans l’urgence. A la fin du Jour de Colère, qui s’était déroulé dans le plus grand calme, la police, sur ordre, a empêché les manifestants de se disperser normalement et a provoqué des incidents sans commune mesure avec ceux de Nantes afin de brandir 250 arrestations. 

Une telle partialité chez les auto-proclamés défenseurs de la République doit inquiéter. Combien de ministres, de parlementaires de gauche ont-ils fait leurs armes, comme Jospin naguère, dans des mouvements d’extrême-gauche ?

Or, la liste est longue des diatribes contre l’extrême-droite et le retour supposé des « années noires » à la suite d’attentats et de violences qui venaient au contraire de l’extrême-gauche, des sauvageons des quartiers sensibles ou encore de l’islamisme. 

Non seulement, il est temps de mettre fin à ce mensonge institutionnel, mais il faut désigner les vrais coupables qui ne sont pas sans lien avec le pouvoir actuel et sont même parfois ses alliés.
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