domingo, 29 de diciembre de 2013

La critique thaïlandaise du système prétendument démocratique relève précisément de la dénonciation de cette « tyrannie invisible » qui manipule des foules crédules en les enfonçant dans un matérialisme niveleur.


Cette Thaïlande qui défie l’ordre mondial


Le ressort de cette crise procède d’une ligne de fracture qui est mondiale. 
La fuite en avant d’un système global libre-échangiste.




Il est un sujet d’étonnement embarrassé pour nos médias formatés qui pourrait bien faire demain les unes indignées de nos habituels bobardiers, tout chagrins de ne plus se rendre qu’en catimini sur leurs plages préférées.

S’il était de bon ton jusqu’ici de se gausser des « propositions fantaisistes » de Suthep Thaugsuban, ce tribun thaïlandais qui entend substituer un « Conseil du peuple » non élu au gouvernement de Yingluck Shinawatra dûment issu des urnes, l’inquiétude de nos directeurs de conscience est dorénavant palpable au vu d’une rébellion croissante que la proposition d’un scrutin anticipé n’apaise en rien. La puissante armée thaïe vient ainsi d’annoncer que « la porte [n’était] ni ouverte ni fermée » à l’option d’un coup d’État militaire. 

Les jours du pouvoir « légal » thaïlandais apparaissent donc comptés et, avec eux, ceux des élections si chères à nos « démocrates », qui voient ainsi s’accumuler de fâcheux nuages bruns sur leurs vacances ensoleillées.

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