lunes, 23 de diciembre de 2013

Dans le chaos éthique de notre système démocratique actuel, nous traversons chaque jour des champs de mines morales. Il faut garder un œil vigilant


Morale et autres principes

par Howard Kainz

Le lien entre la morale et la loi, la religion et la politique est évident — plus précisément, était évident. Les lois devraient être conformes à la morale et impliquer une morale. La religion, pour le moins, devrait promouvoir la morale. Les politiciens détenant un pouvoir devraient appliquer des lois conformes à la morale, et, à l’occasion, devraient rejeter des lois clairement contraires à la morale.

Mais ces différents domaines — lois, religion, etc. — sont distincts de la morale et bien souvent n’y coïncident pas. La morale touche le bien et le mal, et, dans l’idéal, s’appuie sur des considérations de conformité à la loi naturelle. Les lois publiques ont pour but le maintien de l’ordre social et de la justice, et peuvent donc négliger les infractions morales indépendantes de la loi. La religion, dans l’idéal, doit nous guider au-delà du strict minimum de nos obligations pour développer perfection et harmonie socialement et personnellement. Et les politiciens attachés à la morale, pratiquant "l’art du possible" et souvent confrontés à des situations complexes se heurteront à des limites entre leurs pouvoirs personnels et les attitudes morales de leurs mandants.

On a de nombreux exemples de tels cas dans des affaires judiciaires américaines récentes. Quand la sentence de l’affaire Griswold v. Connecticut (1965) a retoqué les lois de l’État restreignant la contraception, même un juge de la Cour Suprême considérant que la contraception est immorale ne pouvait que reconnaître, avec la majorité, l’impossibilité de réglementer des pratiques privées et intimes au nom des lois existantes.

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