sábado, 21 de diciembre de 2013

A la veille de 2014: l’année 2014 sera ce que nous en ferons. Dernière en date des révoltes avortées, ultime coup de colère sans lendemain ou authentiques prémices d’un véritable retour aux principes qui ont assuré le rayonnement et la grandeur de la France ?


À contre-courant !

par Jean-Pierre Maugendre

« Être dans le vent, c’est avoir une ambition de feuille morte. » 
(Jean Guitton)

Depuis un an a grossi la masse de ceux qui n’acceptent plus de se laisser emporter par les flots dominants de l’individualisme, de l’hédonisme et du matérialisme, et se sentent attaqués dans leurs manières de vivre et leurs libertés. Aveuglé par son idéologie égalitariste et mondialiste, le gouvernement de François Hollande poursuit imperturbablement son entreprise de démolition de la famille, seul rempart de l’individu face au nouveau Léviathan qu’est l’État moderne, de réduction des inégalités, qui ne sont pas toujours des injustices, par l’appauvrissement délibéré des classes moyennes, de remplacement des populations dites de souche par des populations étrangères à notre histoire, à notre civilisation et à nos mœurs.

Une réaction s’est levée 

Deux insurrections se sont fait jour. D’une part une résistance éthique et sociétale face à la dénaturation du mariage. Mouvement d’une immense ampleur, essentiellement motivé par la référence, plus ou moins consciente, à une conception chrétienne de l’homme et à la croyance en un ordre naturel des choses. Mouvement pacifique, non-violent, « bien élevé » selon l’heureuse expression de Gabrielle Cluzel, à l’origine soutenu par les évêques de France, et qui, contre toute attente, perdure dans le temps. 

D’autre part, plus récemment, la révolte des « Bonnets rouges » en Bretagne a témoigné du ras-le-bol fiscal d’une population qui estime que son destin lui échappe et que les petits hommes gris de Bruxelles ont programmé sa disparition. « Vivre et travailler au pays » pourrait être le cri de ralliement de ces irréductibles bretons, menés par des personnalités qui ne sentent ni la réaction ni le cléricalisme puisque le principal meneur en est Christian Troadec, maire divers gauche de Carhaix, pays « rouge » depuis bien longtemps. Les actions de ces opposants au gouvernement sont autrement musclées que celles des militants de La Manif Pour Tous. Les uns détruisent les portiques écotaxe et envahissent la sous-préfecture de Carhaix, les autres lâchent des poules devant l’Assemblée Nationale. Ce n’est pas tout à fait le même registre…

Ces révoltes prennent le risque d’être sans lendemain, récupérées par le système, si elles ne remettent pas en cause les faux principes sur lesquels repose le monde clos du mensonge qui nous oppresse. Mais la « banalisation du mal », selon l’expression de Hannah Arendt, pèse d’un poids considérable sur les intelligences et les consciences. On ne peut, à cet égard, qu’être très surpris, par exemple, d’entendre Laurent Wauquiez, député maire du Puy-en-Velay, catholique revendiqué, affirmer le 7 décembre 2013 sur Canal + qu’il fréquente des sites pornographiques « comme tout le monde » ou Marion Maréchal-Le Pen faire l’apologie de la pilule contraceptive à l’occasion du décès de Lucien Neuwirth. De manière moins surprenante, la déclaration des évêques de France du 11 décembre 2013 à l’occasion des prochaines élections municipales ne comporte qu’une seule mise en garde et elle est dirigée contre les « discours populistes ». Suivez mon regard…

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